Les bourses européennes ont réduit leurs gains à mi-séance jeudi, l'optimisme dominant ayant peu à peu cédé le pas à la prudence avant plusieurs échéances importantes pour l'économie et à l'approche du long week-end de Pâques.

Les investisseurs attendent en effet le chiffre hebdomadaire des inscriptions au chômage à 14h30 (Heure fançaise), qui devrait encore dépasser cinq millions selon le consensus Reuters, une intervention publique de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale, à 14h00 GMT, les résultats de la téléconférence de l'"Opep " sur une possible réduction de l'offre mondiale de pétrole et d'éventuelles avancées de l'Eurogroupe sur le soutien à l'économie et aux Etats mis en difficulté par la crise sanitaire.
La matinée s’est caractérisée par une forte volatilité, le Cac 40 ayant oscillé dans une marge de plus de 150 points entre un gain de 1,8% et un repli de 0,75%.
Les investisseurs prennent en effet une partie de leurs bénéfices à la veille du long week-end de Pâques et après un gain de 22% depuis le point bas du mois dernier.
A 12h15, la bourse de paris progresse de 0,25% à 4331,52 points dans un volume d’affaires de 1,2 milliard d’euros.
Ailleurs en Europe, le footsie londonien prend 0,27%, le Dax de la bourse de Francfort 0,45% et le FTSE Mib milanais 0,82%.
Air France-KLM cède 2%.
Le groupe a annoncé ce matin une chute de 50,6% sur un an de son trafic passagers en mars en raison de cette crise.
Par ailleurs, Air France bénéficiera d’un « soutien massif de l’Etat » pour sortir de la crise provoquée par la crise sanitaire, a réaffirmé Bruno Le Maire hier soir.
total est stable.
Partagé entre la hausse de 3% des cours du Brent et l’intérêt du fonds souverain saoudien pour les les majors pétrolières européennes, En Europe les investisseurs sont attentifs aux décisions de l’Eurogroupe et veulent savoir si les ministres des finances de l'Union européenne (UE) approuveront un ensemble de mesures fiscales pour lutter contre les retombées économiques de la pandémie de coronavirus plus tard dans la journée.
Entre temps, la présidente de la banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a écarté aujourd'hui la possibilité d'une annulation généralisée des dettes contractées pendant la crise du coronavirus.
"Ce n'est pas le bon moment pour poser la question de l'annulation, pour l'instant nous nous concentrons sur le maintien de l'économie", a déclaré Mme Lagarde dans une interview sur la radio France Inter.
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