Wall Street a clôturé en forte baisse, alors que les cas de COVID continuent d'augmenter dans plusieurs États américains et que le FMI a révisé à la baisse ses prévisions de croissance mondiale.
Sur le front de la pandémie, le ministère de la santé de Floride a signalé 5508 nouveaux cas mardi, dépassant le précédent record quotidien de 4049 cas signalé samedi, tandis qu'Apple a refermé sept magasins à Houston.
Les gouverneurs de New York, du New Jersey et du Connecticut ont annoncé conjointement une quarantaine de 14 jours pour les voyageurs entrant par des points chauds.
De plus, le Dr Anthony Fauci a déclaré devant le Congrès que certaines régions des Etats-Unis commencent à connaître une "poussée inquiétante".
Sur le plan macroéconomique, le FMI a révisé à la baisse ses prévisions de croissance mondiale, estimant désormais une contraction de 4,9 % pour 2020, bien plus forte que la baisse de 3 % prévue en avril.
Ces facteurs, combinés aux niveaux élevés de valorisation atteints par les actions américaines, transforment la pression acheteuse en une correction considérable.
Le Dow Jones a chuté de 710 points, soit 2,7 %, à 25 446.
Le S§P 500 a chuté de 81 points ou 2,6 % à 3050.
Le nasdaq a chuté de 222 points, soit 2,2 %, à 9909.
Ce recul généralisé s'accompagne d'un sursaut de la volatilité, à 36,9 ( 5,53 points) pour le vix américain.
A cet élément toujours ultra-sensible pour les traders, qui craignent un retour des mesures de confinement à grande échelle, s'est ajoutée l'inquiétude d'un nouvel épisode de discorde commerciale entre les etats-unis et les plus importants pays européens, puisque washington pourrait allonger sa liste de produits importés d'europe soumis à des droits de douane.
Le mouvement de repli a commencé dès l'ouverture des marchés européens après l'annonce d'un nombre record de cas d'infection par le coronavirus dans de multiples etats américains, dont l'arizona, la californie, le mississippi et le nevada, et les propos d'anthony fauci, chargé par la maison blanche de coordonner la lutte contre le covid-19, soulignant la gravité de la conjoncture.
Les marchés européens ont clôturé en négatif mercredi, en raison d’informations négatives concernant la pandémie de coronavirus, le retour dans l'actualité des tensions commerciales entre les etats-unis et l'europe et les récentes anticipations économiques sombres du fonds monétaire international, autant de menaces pour l'anticipation de reprise rapide qui a maintenu les bourses ces dernières semaines.
L'indice vedette de la bourse de paris a perdu 2,92% (146,32 points), sa plus forte baisse en pourcentage sur une séance depuis le 11 juin, pour revenir en clôture à 4,871,36 points.
Sur le front des valeurs, les 19 indices sectoriels Stoxx 600 ont cédé du terrain, à commencer par l’automobile (-4,46%), les voyages-loisirs (-4,41%), et les banques (-3,43%).
Europcar a fini en hausse de 1,18% après avoir flambé de près de 17% dans les premiers échanges.
Selon les agences de presse Reuters et Bloomberg, le constructeur automobile allemand Volkswagen envisagerait de racheter le numéro un européen de la location de véhicules afin, notamment, de renforcer son offre dans les services de mobilité.
A londres, le ftse 100 a cédé 2,94% et à francfort, le dax a baissé de 3,43%.
L'indice eurostoxx 50 a abandonné 3,11%, le ftseurofirst 300 2,69% et le stoxx 600 2,78%.
Au moment de la clôture en europe, la bourse de new york chutait elle aussi dans le rouge, l'indice phare de la bourse de new york perdant 2,8%, le standard'poor's 500 2,69 et l'indice des valeurs technologiques 2,1%.
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