Les bourses en Europe plombées par la crise italienne, le PIB britannique et le commerce
Les bourses européennes ont terminé en baisse jeudi, plombées par une nouvelle crise politique en Italie et par une médiocre statistique économique britannique, auxquelles sont venues s'ajouter des déclarations de Donald Trump aptes à raviver les tensions commerciales avec la Chine.
Les marchés boursiers européens se sont brutalement effondrés vendredi, après que l'Américain Donald Trump eut déclaré que les négociations commerciales de septembre entre Washington et la Chine pourraient être annulées et que les craintes d'une escalade à Rome et à Bruxelles se sont intensifiées après que l'Italien Salvini eut appelé à une élection surprise.
Les ressources de base, les automobiles et les actions bancaires ont été parmi les moins performantes.
Le DAX 30 a perdu 152 points, soit 1,3 % à 11 694 ; le FTSE 100 a perdu 32 points, soit 0,4 % à 7 254 ; l'IBEX 35 a perdu 111 points, soit 1,2 % à 8 759.
L'indice eurostoxx 50 a abandonné 1,23%, le FTSEurofirst 300 0,95% et le Stoxx 600 0,84%.
Les actions italiennes tombent à leur plus bas niveau sur deux mois
le marché boursier de Milan elle cédé 2,5%, l'Italie est de nouveau plongée dans la crise politique, Matteo Salvini ayant proclamé jeudi soir la fin de la coalition formée avec le Mouvement 5 etoiles et réclamé des élections législatives anticipées.
Quatorze mois après sa difficile mise en place, la coalition au pouvoir à Rome ne fonctionne plus, a argumenté le ministre de l'Intérieur et chef de file de la Ligue d'extrême droite.
Le FTSE MIB a terminé avec 517 points, soit une baisse de 2,5% à 20324 points, vendredi, son plus bas niveau depuis le 6 juin, dans un contexte d'équilibre budgétaire du pays et d'une possible escalade des tensions à Rome et à Bruxelles après que Matteo Salvini du parti de la Ligue ait retiré son soutien à la coalition gouvernementale du pays jeudi et appelé aux élections générales.
Les valeurs bancaires ont chuté de 4,5 %, les actions Banco BPM chutant de 9 %, tandis qu'Unicredit et Ubi Banca ont baissé respectivement de 5 % et 8 %.
Après deux séances de franc rebond, la bourse de Paris a clôturé en net repli (-1,11%) vendredi, creusant ses pertes en fin de séance dans un état de fébrilité aggravé par des propos de Donald Trump et par la crise politique en Italie.
L'indice CAC 40 a perdu 60,04 points pour terminer à 5,327,92 points, dans un volume d'échanges de 2,89 milliards d'euros.
La veille, il avait clôturé sur un gain de 2,31%.
L'indice CAC 40 a perdu 60,04 points pour terminer à 5,327,92 points, dans un volume d'échanges de 2,89 milliards d'euros.
La veille, il avait clôturé sur un gain de 2,31%.
Sur la semaine, le CAC 40 a perdu 0,58%, après une chute de 4,48% la semaine précédente.
Le Stoxx 600, lui, a cédé 1,74% en cinq séances après une baisse de 3,22% la semaine d'avant.
Japon : Ce lundi, les marchés seront fermés au Japon, tandis qu'outre-Atlantique, les administrations fédérales dévoileront le niveau de leur déficit budgétaire.
Barrick Gold se prêtera à l'exercice des trimestriels.
Les actions américaines chutent en raison des préoccupations commerciales
Les marchés boursiers américains se sont échangés dans le rouge vendredi sur des tensions commerciales renouvelées après que Bloomberg a annoncé que l'administration Trump s'abstenait d'autoriser les entreprises américaines à reprendre leurs activités avec Huawei après que Pékin eut déclaré qu'elle mettait un terme aux achats des produits agricoles américains.
Le Dow Jones a chuté de 0,4 % à 26 275 ; le S§P 500 a perdu 0,5 % à 2 923 ; et le nasdaq a chuté de 0,7 % à 7 981 environ 30 minutes après l'ouverture.
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