Les marchés américains ont connu une journée tumultueuse jeudi, marquée par une préoccupation croissante à l'égard des taux d'intérêt.

Tous les principaux indices boursiers américains ont clôturé en territoire négatif.
A la clôture, le Dow Jones a cédé plus de 173 points, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq ont chacun reculé de 0,6 %.
Cette tendance à la baisse a été alimentée par l'augmentation des rendements des obligations du Trésor et une inflation plus élevée que prévue, qui a suscité des inquiétudes parmi les investisseurs.
Les attentes d'une éventuelle hausse des taux d'intérêt en fin d'année ont pris de l'ampleur à la suite du rapport sur l'IPC, qui a signalé une inflation maintenue.
Le mois dernier, l'IPC a augmenté de 0,4 %, marquant un ralentissement par rapport à la hausse de 0,6 % observée en août, mais dépassant le consensus du marché qui était de 0,3 %.
Parallèlement, les rendements des bons du Trésor à 10 ans ont augmenté d'environ 10 points de base, atteignant 4,695 %.
Du côté des entreprises, Ford Motor a enregistré une baisse de 2 % après l'annonce d'une grève des membres de l'UAW dans sa plus grande usine.
En ce qui concerne les résultats d'entreprise, Delta Air Lines a terminé la journée en baisse de 2,3 % malgré des performances supérieures aux attentes.
En revanche, Domino's Pizza a clôturé en légère hausse de 0,1 %, malgré des résultats décevants.
En Europe, le CAC 40 perd 0,37% et le Stoxx 600 gagne 0,10%, Orpea chute
Les marchés boursiers européens ont connu une journée mitigée jeudi, marquée par la publication des chiffres de l'inflation aux États-Unis, qui ont réservé une surprise à la hausse.
Cela s'est produit dans un contexte où les banquiers centraux ont exprimé des orientations accommodantes.
Pour le mois de septembre, l'inflation, à l'exception de l'énergie et de l'alimentation, s'est maintenue conformément aux prévisions, mais l'inflation globale a été légèrement plus élevée que prévu.
Cette publication a entraîné une hausse des rendements des bons du Trésor américain à 10 ans.
En parallèle, le compte-rendu de la réunion de la BCE en septembre a indiqué une décision "serrée" en ce qui concerne l'augmentation des taux d'intérêt, dans un contexte d'"incertitude considérable".
Certains membres du conseil d'administration de la BCE ont également affirmé qu'il ne serait peut-être pas nécessaire d'adopter davantage de mesures pour ramener l'inflation à son objectif moyen de 2 %.
À Paris, le CAC 40 a enregistré une baisse de 0,37 %, se situant à 7104 points, tandis que le DAX allemand a reculé de 0,23 % et que le FTSE britannique a progressé de 0,32 %.
L'indice Euro Stoxx 50 a clôturé la journée sans grande variation, tandis que le FTSEurofirst 300 a enregistré une hausse de 0,19 % et le Stoxx 600 une progression de 0,1 %.
En ce qui concerne les actualités des entreprises, Ericsson a connu une hausse de 1,50 % à 54,12 couronnes suédoises après avoir annoncé une importante dépréciation liée à son acquisition de Vonage fin 2021.
Les résultats préliminaires sont restés globalement en ligne avec les attentes.
En France, la saison des publications de résultats trimestriels se poursuit.
Après la déception de LVMH hier, Publicis, autre poids lourd du CAC 40, a rassuré en surpassant les attentes pour la période de juillet à septembre, malgré un environnement économique plus complexe.
Mieux encore, le géant de la publicité a relevé tous ses objectifs financiers pour 2023, suscitant un regain de confiance sur le marché.
Le titre a été le meilleur performeur du CAC 40, enregistrant une hausse de 4,66 %.
En revanche, Orpea a enregistré la plus forte baisse du SBF 120 après avoir averti que son Ebitdar (Ebitda avant loyers) pour 2023 serait en bas de sa fourchette d'objectifs.
Malgré une augmentation du chiffre d'affaires consolidé au premier semestre 2023 de 10,7 % par rapport à 2022, le groupe a annoncé une perte nette de 371 millions d'euros pour ce semestre, contre 269 millions d'euros l'année précédente.
Le titre a chuté de -11,72 %, atteignant 1,30 euro.
Parmi les composantes du CAC 40, ArcelorMittal (-3,4 %) et les maisons de luxe Kering (-2,2 %), Hermès (-1,6 %) et LVMH (-1,6 %) ont été les plus à la traîne.
Enfin, McPhy Energy a perdu 6,83 % après que Barclays a abaissé son évaluation de "pondération en ligne" à "sous-pondérer".
En ce qui concerne les indicateurs économiques du jour, les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont augmenté de 10,176 millions de barils la semaine dernière, atteignant 424 millions de barils, à la grande surprise des attentes, qui prévoyaient une augmentation de seulement 0,492 million de barils.
Cette situation a laissé les investisseurs de Wall Street perplexes, car ils tentaient de démêler les messages contradictoires provenant des chiffres d'inflation et de la récente position de la Fed.
La séance du jour à Wall street
À la clôture des marchés européens, les échanges à la Bourse de New York indiquaient une baisse de 0,20 % pour le Dow Jones, tandis que le Standard & Poor's 500 restait stable et le Nasdaq Composite enregistrait une hausse de 0,20 %.
L'incertitude sur les marchés s'est intensifiée à mesure que les anticipations d'une nouvelle hausse des taux d'intérêt plus tard dans l'année ont pris de l'ampleur, en réponse aux chiffres d'inflation plus élevés que prévu issus du rapport sur l'IPC.
Les contrats de swap liés aux futures décisions de la Réserve fédérale concernant les taux d'intérêt ont accru la probabilité d'une nouvelle hausse de 0,25 point en décembre, faisant passer les probabilités à environ 50 %, contre environ 30 % la veille.
Dans le même temps, les rendements des bons du Trésor à 10 ans ont grimpé de près de 10 points de base, atteignant 4,695 %.
Concernant les entreprises, Ford Motor a chuté de 2,6 % après que les membres de l'UAW aient déclenché une grève dans sa plus grande usine.
Du côté des résultats, Delta Air Lines a enregistré une baisse de 2,1 % malgré des performances supérieures aux prévisions, tandis que Domino's Pizza a perdu 1,5 % après des résultats décevants.
En ce qui concerne les indicateurs économiques du jour, les prix à la consommation aux États-Unis ont augmenté de 0,4 % en septembre, dépassant les attentes de 0,3 %, après une progression de 0,6 % en août.
Sur une base annuelle, l'inflation s'est établie à 3,7 %, dépassant les prévisions de 3,6 %.
L'inflation "core", excluant l'alimentation et l'énergie, a augmenté de 0,3 % en septembre, atteignant 4,1 % en rythme annuel, en conformité avec les attentes.
Le nombre d'inscriptions au chômage aux États-Unis s'est élevé à 209 000 la semaine dernière, en légère baisse par rapport au consensus de 210 000, après avoir atteint 209 000 la semaine précédente.
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