Les actions américaines ont bondi jeudi, soutenues par des signaux encourageants sur la résilience des marchés de la consommation et de l'emploi aux États-Unis.
Wall Street a clôturé sur une note extrêmement positive, marquant une série de hausses pour le S&P 500 et le Nasdaq, qui ont respectivement progressé de 1,6 % et 2,4 %, tandis que le Dow Jones a gagné 555 points.
Le moteur de cette dynamique haussière a été alimenté par des données économiques solides.
Les ventes au détail ont connu une hausse de 1 % en juillet, dépassant largement l'augmentation prévue de 0,3 %.
Parallèlement, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage ont chuté à leur plus bas niveau depuis début juillet, apaisant ainsi les craintes d'une possible récession.
Cette amélioration de la conjoncture a rassuré les investisseurs sur la solidité de l'économie américaine.
Tous les secteurs ont terminé dans le vert, avec la consommation discrétionnaire en tête, suivie par la technologie et les matériaux.
Parmi les grandes capitalisations, Nvidia (+4 %), Amazon (+4,4 %), Meta (+2 %), Tesla (+6,3 %) et Broadcom (+5,3 %) se sont particulièrement distingués.
Cisco a également attiré l'attention en annonçant des prévisions de revenus optimistes, faisant grimper ses actions de 6,8 %.
Walmart, de son côté, a progressé de 6,6 % après avoir dépassé les attentes en matière de bénéfices et de revenus.
Le CAC 40 suit la tendance avec une troisième séance consécutive de hausse
En Europe, l'indice CAC 40 a terminé en forte hausse de +1,23 %, atteignant 7,423 points à la clôture.
Ce rallye s'inscrit dans une troisième séance consécutive de gains, avec un pic atteint à 7,437,34 points lors des premiers échanges de Wall Street.
Cette performance solide du marché parisien est en grande partie le reflet de l'optimisme venu d'outre-Atlantique.
Les investisseurs européens ont été rassurés par des données économiques récentes aux États-Unis, notamment les indicateurs d'inflation, qui semblent ouvrir la voie à une baisse attendue des taux d'intérêt de la Réserve fédérale en septembre.
Des chiffres robustes sur le chômage, la production industrielle et les indices de la Fed de Philadelphie et Empire State ont confirmé ce scénario.
Dynamisme en Asie malgré des défis persistants
Sur le plan international, le Japon a affiché une croissance économique supérieure aux attentes au deuxième trimestre, grâce à une augmentation de la consommation privée.
En Chine, des signes de stabilisation ont été observés, avec un ralentissement de la baisse des prix de l'immobilier et des ventes au détail meilleures que prévu, bien que les dépenses d'investissement continuent de montrer des signes de faiblesse.
Les actions européennes à la hausse, des résultats variés selon les secteurs
En Europe, plusieurs entreprises ont profité de l'optimisme ambiant.
Worldline a progressé de +2,82 % à 8,39 euros, suivant la tendance haussière de son homologue néerlandais Adyen (+12,02 %), dont les résultats du premier semestre ont dépassé les attentes.
Adyen vise une augmentation nette de son chiffre d'affaires entre 20 et 25 % par an d'ici 2026, avec une légère baisse d'activité prévue en 2024.
Saint-Gobain a également enregistré une hausse de +1,89 % à 75,42 euros, soutenu par une recommandation positive de DZ Bank qui a relevé son objectif de cours à 75 euros.
Deezer, de son côté, a progressé de +0,55 % à 1,835 euro après l'annonce d'un partenariat stratégique avec DAZN, offrant des avantages conjoints à leurs abonnés.
Des entreprises en difficulté après des résultats décevants
À l'inverse, certaines entreprises ont vu leurs actions chuter.
Prologue a dégringolé de -9,55 % à 0,199 euro après avoir annoncé un chiffre d'affaires en baisse de -7,2 % au deuxième trimestre 2024.
Bien que les perspectives à long terme restent positives, les investisseurs ont sanctionné la prudence du groupe face à un contexte économique difficile.
M2i a également subi une baisse de -4,76 % à 5 euros.
L'entreprise a annoncé un chiffre d'affaires en recul de -13,7 % au deuxième trimestre, principalement en raison de la baisse d'activité liée à un mois de mai chargé en jours fériés.
Malgré tout, M2i reste optimiste quant à ses perspectives à moyen terme.
Enfin, Innelec, spécialiste des jeux vidéo et consoles, a continué sa chute avec un recul de -0,31 % à 4,78 euros, après une baisse marquée de ses ventes au premier trimestre.
Le groupe anticipe néanmoins une amélioration à moyen terme, grâce à un plan d'économies en cours et une meilleure dynamique attendue dans le secteur des jeux vidéo.
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