Les actions américaines ont terminé la séance en baisse mardi, interrompant une série de hausse de huit jours pour le S&P 500 et le Nasdaq 100.
Les deux indices ont clôturé en baisse de 0,2 % chacun, tandis que le Dow Jones a perdu 61 points.
Cette baisse intervient alors que les investisseurs attendent avec impatience des signaux de la Réserve fédérale concernant les futures baisses de taux d'intérêt.
La volatilité s'est accrue à l'approche du symposium de Jackson Hole et de la publication du compte rendu de la dernière réunion de la Fed, qui pourrait fournir des indices sur l'ampleur potentielle de la baisse des taux prévue en septembre.
Les valeurs liées à l'énergie et aux matériaux ont été parmi les moins performantes de la journée, tandis que les valeurs liées à la santé et à la consommation de base ont enregistré les meilleures performances.
Sur le front des entreprises, Lowe's a chuté de 1,2 % après avoir manqué les prévisions de chiffre d'affaires et revu à la baisse ses perspectives de bénéfices, bien qu'elle ait dépassé les estimations de bénéfices pour le deuxième trimestre.
Boeing a également subi une baisse significative, perdant 4,2 % après avoir immobilisé sa flotte d'essai 777x en raison de fissures structurelles.
En revanche, Palo Alto Networks a fait un bond de 7,1 % grâce à des résultats solides au quatrième trimestre et à des prévisions optimistes.
Eli Lilly a également gagné 3 % à la suite des résultats positifs de son médicament pour la perte de poids, le tirzepatide.
De l'autre côté de l'Atlantique, le CAC 40 a reculé, mettant fin à une série de cinq jours de hausse qui avait complètement récupéré de la forte chute des actions mondiales de ce mois-ci.
Le récent rallye a été alimenté par les attentes croissantes selon lesquelles l'économie pourrait éviter la stagnation, la Fed et la BCE étant censées abaisser leurs taux d'intérêt.
Les Bourses européennes en baisse après une période de regain
Les Bourses européennes ont terminé en baisse mardi, marquant une pause après une période de regain motivée par des indicateurs jugés rassurants sur l'état de l'économie américaine.
Les investisseurs semblent adopter une attitude attentiste, en attendant des catalyseurs plus significatifs pour orienter leurs décisions.
En Grande-Bretagne, le Footsie a été particulièrement affecté par la chute du titre BT Group et des actions liées au pétrole.
BT Group a décroché de 8% après que son plus grand partenaire, le groupe Sky, a annoncé le lancement de ses services à large bande sur le réseau du fournisseur internet CityFibre.
Cette annonce a été perçue comme une menace directe pour les activités de BT Group.
Les compagnies pétrolières Shell et BP ont également souffert du repli des cours de pétrole, enregistrant des baisses respectives de 2,84% et 2,48%.
Cette tendance baissière a été observée sur les marchés des matières premières, qui sont actuellement rivés sur les négociations autour d'un possible cessez-le-feu à Gaza.
À Paris, TotalEnergies a suivi cette tendance avec une baisse de 1,51%.
Ailleurs en Europe, l'attentisme était de mise, les investisseurs digérant la publication des chiffres des prix à la production en Allemagne et de l'inflation définitive dans la Zone euro pour le mois de juillet.
Ces chiffres, qui sont sortis sans surprise, n'ont pas suffi à insuffler une dynamique positive aux marchés.
Les marchés retiennent leur souffle en ce début de semaine dénué de catalyseurs, attendant les "minutes" de la dernière réunion de la Réserve fédérale, qui seront publiées mercredi, et la prise de parole de Jerome Powell à la grand-messe des banques centrales mondiales, le symposium de Jackson Hole.
D'après un consensus compilé par Reuters auprès de différents stratégistes, les valeurs européennes devraient continuer de croître modestement jusqu'à la fin de l'année, grâce aux baisses des taux directeurs.
Cependant, la prudence reste de mise autour des résultats des plus grandes entreprises de la région.
À Paris, le CAC 40 a terminé en recul de 0,25% à 7483 points.
Le Footsie britannique a perdu 1,11%, contre 0,36% pour le Dax allemand.
L'indice EuroStoxx 50 a affiché une baisse de 0,31%, le FTSEurofirst 300 de 0,41% et le Stoxx 600 de 0,46%.
Du côté des valeurs, les compagnies pétrolières la bourse londonienne, tels que Shell et BP ont souffert du repli des cours de pétrole, s'affichant en territoire négatif.
Shell a reculé de 2,84% à 2733 pence, tandis que BP a fléchi de 2,48% à 431,08 pence.
À Paris, TotalEnergies a suivi cette tendance baissière avec une baisse de 1,51% à 61,97 euros.
Les cours du pétrole ont perdu plus de 2,5% hier, en raison des avancées diplomatiques vers une possible trêve à Gaza.
Toujours à Londres, BT Group a décroché de 8% après que son plus grand partenaire, le groupe Sky, a déclaré lancer ses services à large bande sur le réseau du fournisseur internet CityFibre.
À Paris, Voltalia s'est effondrée de 18,23% à 8,70 euros après avoir prévenu que la restriction de production imposée par l'opérateur du réseau brésilien pourrait avoir un impact sur son Ebitda 2024.
À l'inverse, Stellantis a progressé de 0,12% à 14,74 euros, malgré la menace d'une grève aux États-Unis par le syndicat américain de l'automobile UAW, qui accuse la société de ne pas respecter ses engagements, tandis que les actions de Pernod Ricard ont chuté de 2,2 % à la suite d'informations faisant état de difficultés persistantes en Chine, notamment d'une faible demande et de difficultés dans le secteur du cognac.
Parmi les autres perdants notables figurent Teleperformance, qui a perdu 2,2 %, Orange, qui a reculé de 1,1 %, et Kering, qui a chuté de 1 %.
Dans les indicateurs du jour, Les prix à la production en Allemagne ont progressé au rythme prévu par le consensus en juillet, selon les données publiées plus tôt dans la journée par l'Office fédéral de la statistique.
Sur une base mensuelle, les prix à la production ont augmenté de 0,2% le mois dernier, un rythme similaire à celui du mois de juin.
Les investisseurs ont également pu prendre connaissance des chiffres définitifs de l'inflation dans la Zone euro pour le mois de juillet, qui ont confirmé les premières estimations faisant état d'un indice des prix à la consommation de 2,6%, conformément aux attentes des analystes.
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