La bourse de New York a clôturé sur une note presque stable vendredi, restant toutefois proche de ses plus hauts niveaux historiques en dépit d'un regain de craintes sur les perspectives économiques des Etats-Unis.

En effet, les ventes au détail ont rebondi moins fortement que prévu en juillet, une tendance qui pourrait se prolonger avec la recrudescence des cas de contamination par le coronavirus dans plusieurs Etats américains.
Sur le plan politique, les démocrates et la Maison Blanche semblent incapables de faire avancer un projet de loi sur l'aide aux coronavirus, tandis que la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, a déclaré qu'elle ne reprendrait pas les discussions avec les républicains tant qu'ils n'auront pas augmenté leur offre de 1 000 milliards de dollars.
En deuxième partie de séance, plusieurs informations de presse ont fait état d'un report des discussions commerciales prévues samedi entre la Chine et les Etats-Unis pour faire le point sur l'accord signé en janvier.
L'indice Dow Jones a gagné 0,12% à 27 931,02 points, le S§P-500, plus large, a perdu 0,02%, à 3 372,85 tandis que le nasdaq composite a reculé de son côté de 0,21% à 11 019,30 points.
Les places européennes ont clôturé la dernière séance de la semaine sur une chute, refroidies par les derniers indicateurs sur l'économie chinoise et américaine, et la décision britannique d'imposer une quarantaine aux voyageurs en provenance de France et des Pays-Bas.
La bourse de paris a perdu 1,58%, Londres a lâché 1,55%, Francfort 0,71%, Madrid 1,33% et Milan 1,13%.
Dans l'actualité des valeurs, accor retombe de -3,5% avec une nouvelle vague de mesures de quarantaine intra-européenne.
Worldline, teleperformance et Engie chutent de -2,5%.
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