Après avoir considérablement progressé au cours des trois séances précédentes, les actions ont enregistré une faible performance lors de la séance de mercredi à wall street.
La bourse de New York a terminé en ordre dispersé mercredi dans un marché tiraillé entre des signes de reprise économique aux Etats-Unis et les incertitudes sur l'avenir.
Le Dow Jones Industrial Average a reculé de 0,65% à 26,119,13 points.
Le nasdaq, soutenu par plusieurs grandes valeurs technologiques, a en revanche gagné 0,15% à 9,910,53 points.
L'indice élargi S§P 500 a, pour sa part, perdu 0,36% à 3,113,49 points.
Sur le front des sociétés, l'éditeur de logiciels d'entreprise Oracle a perdu 5,62% après avoir fait part de trimestriels décevants et Norwegian Cruise Line a chuté de 8,40% après avoir annoncé que la suspension de ses croisières était prolongée jusqu'à fin septembre.
Les marchés européens ont fini en hausse dans une séance moins agitée que les précédentes, toujours tiraillés entre les mesures de soutien à l'économie et les risques liés à la pandémie, l'aggravation de la situation sanitaire dans une partie des Etats-Unis et à Pékin entamant l'enthousiasme des investisseurs quant à une reprise économique rapide.
À la bourse de paris, le CAC 40 a gagné 0,88% à 4,995,97 points après un pic à 5,026,84.
Poids lourd de l’indice, Sanofi s’est adjugé 2,9%.
Le laboratoire pharmaceutique va investir dans une usine de production de vaccins et un centre de recherche en France.
Le footsie britannique a pris 0,17% et le Dax allemand s'est octroyé 0,54%.
L'indice EuroStoxx 50 avancé de 0,76%, le FTSEurofirst 300 de 0,78% et le Stoxx 600 de 0,74%.
Parmi les évènements ayant retenu l’attention des acteurs du marché, le président de la FED Jerome Powell a achevé sa deuxième journée d’audition devant des élus américains.
Le patron de la Réserve fédérale a de nouveau assuré que l’institution bancaire ferait tout ce qui est en son pouvoir pour contribuer au redémarrage de l’économie américaine.
Il est notamment revenu sur la décision de la Fed d’acheter de la dette obligataire d’entreprises, assurant qu’il s’agissait d’un meilleur outil pour injecter de la liquidité sur le marché que le rachat de titres obligataires de fonds indiciels (ETF), qui évoluent de manière passive.
Au rang des indicateurs, les mises en chantier de logements aux États-Unis sont reparties à la hausse en mai ( 4,3 %), selon les données du département du Commerce publiées mercredi.
Elles restent toutefois bien en deçà de leur niveau d’avant la crise du coronavirus.
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