Wall Street a terminé dans le rouge pour la première fois sur les quatres denrnières séances, alors que la hausse des cas de coronavirus à New York menace de faire dérailler la reprise économique des USA.
Sur le front des valeurs, JPMorgan s'est vu infliger une amende de près de 800 millions d'euros après avoir admis avoir manipulé les prix des contrats à terme sur métaux et ceux des bons du Trésor américain pendant des années .
L'amende infligée par la CFTC est la plus élevée infligée à ce jour à une institution financière pour spoofing depuis que la pratique a été interdite en 2010, après la crise financière de 2008.
Nikola ne passe pas non plus inaperçu, le titre enregistre une des plus fortes baisses après une nouvelle accusation d'abus sexuels portée à son fondateur, des accusations qui pourraient bien compromettre son accord avec General Motors.
La perspective d'une augmentation de l'aide fiscale a ravivé le sentiment de marché au cours des deux dernières séances, mais les traders ont commencé à s'inquiéter de l'élection présidentielle qui est prévue pour le 3 novembre.
A Wall street, la nervosité l'emporte avant le débat Trump-Biden
La nervosité de la bourse s'explique en premier lieu par l'approche du premier débat télévisé entre le président des etats-unis et son adversaire démocrate joe biden dans la course à la maison blanche.
Dans cette première confrontation le président des etats-unis et joe biden auront 90 minutes pour faire valoir leurs arguments dans le cadre d’un face à face télévisé qui débutera vers 03h00 du matin, heure française.
En attendant, tous les yeux seront tournés vers le premier débat télévisé de ce soir entre Trump et Biden.
Le Dow Jones a perdu 132 points, soit 0,5 %, à 27 452.
Le S§P 500 a perdu 16 points ou 0,5 %, à 3335.
Le nasdaq a reculé de 32 points ou 0,3 % à 11 085.
L'Europe recule, surveillant la politique aux Etats-Unis
En Europe, les marchés ont clôturé sur une note pessimiste, en l'absence d'éléments susceptibles d'inspirer les brokers à quelques heures d'un débat présidentiel très attendu aux etats-unis.
Au lendemain d’un sursaut de plus de 2%, l'indice vedette de la bourse de paris a reperdu un peu de terrain ce mardi, le cac40 a clôturé en repli de 0,23% à 4832,07 points, dans un faible volume de 2,46 milliards d'euros.
Cette baisse vient confirmer que le sursaut de plus de 2% de la veille n’était qu’une éclaircie passagère.
Les gagnants d’hier sont les perdants d’aujourd’hui, Unibail-rodamco-westfield, renault et société générale affichent les plus fortes baisses de l’indice vedette parisien.
En effet, l’exploitant de centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield a perdu plus de 5%, suivi de près par renault, alors que les banques Société Générale, BNP Paribas et Crédit Agricole clôturent également en bas de tableau ddu cac40.
Dans ce contexte, HSBC a abaissé son objectif de cours de 41 à 38 euros sur BNP, de 10 à 9,80 sur Crédit Agricole et de 14 à 12 euros sur SocGen.
Ailleurs en Europe, le footsie britannique a lâché 0,51% et le dax allemand a perdu 0,35%.
L'indice eurostoxx 50 a cédé 0,28%, le ftseurofirst 300 a baissé de 0,49% et le stoxx 600 de -0,52%.
La séance de Wall street
La bourse de new york évoluait sur une note contrastée à l'ouverture, nerveuse dans l'attente du premier débat présidentiel et dans l'attente de nouvelles économiques.
A l'heure de la clôture sur le vieux continent, les indices des actions américaines étaient en négatif: l'indice phare de la bourse de new york perdait 0,76%, le standard'poor's 500 abandonnait 0,56% alors que l'indice des valeurs technologiques était quasiment stable.
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