France : La bourse de Paris évolue à proximité de l'équilibre ce mardi, à l'approche de la publication, à partir de demain, d'une série d'indicateurs.
Mardi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne tentait de confirmer le mouvement de reprise entamé hier face à sa contrepartie américaine.
Après une première séance de la semaine dynamique, un certain calme prévaut pour les grands indices boursiers européens ce mardi (-0,2% sur le DAX à Francfort et le cac40 à Paris, mais 0,2% sur le FTSE à Londres).
'L'agenda s'annonce peu fourni aujourd'hui et l'attention va rester focalisée par le sentiment de marché', expliquait ce matin Danske Bank.
'Or les marchés américains ont clôturé hier soir pour la deuxième séance consécutive dans le vert', soulignait la banque danoise.
La communauté financière est dans l'expectative de plusieurs données majeures mercredi, notamment les chiffres de la croissance en Allemagne, puis ceux de l'inflation et des ventes de détail aux Etats-Unis.
Seule donnée parue ce jour, l'inflation en rythme annuel au Royaume Uni est restée stable à 3% en janvier, en ligne avec la projection de la Banque d'Angleterre et alors que le consensus l'attendait à 2,9%.
Suisse : La bourse suisse hésitait mardi matin, oscillant entre le rouge et le vert après avoir ouvert en léger repli.
Les données outre-Atlantique sont pourtant favorables, avec un net rebond des indices américains lundi.
Après avoir hésité sur la direction à prendre en début de séance, oscillant entre le rouge et le vert, la bourse suisse évoluait en très léger recul mardi en milieu de journée.
Etats-Unis : wall street a débuté la séance sur une note de faiblesse mardi matin, dans un marché qui joue la prudence à la veille de la publication des derniers chiffres de l'inflation.
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats futurs sur les principaux indices américains abandonnent tous autour de 0,6%, annonçant un début de journée dans la zone rouge.
Depuis quelques séances, les opérateurs se laissent néanmoins convaincre que la correction de la semaine passée était 'nécessaire' et que des anomalies en termes de valorisation ont été corrigées.
Dans une note de stratégie diffusée dans la matinée, Morgan Stanley exclut ainsi tout parallèle avec le 'krach' de 1987.
'L'arrière-plan pour ce qui concerne l'économie et la physionomie des marchés pourrait laisser penser que la correction ressemble à celle qui s'était produite en 1987', reconnaît la banque d'affaires new-yorkaise.
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