Etats-Unis : wall street a ouvert en hausse lundi, continuant à profiter d'un rapport mensuel sur l'emploi favorable et d'un apaisement des craintes de guerre commerciale entre les Etats-Unis et ses partenaires: le Dow Jones prenait 0,06% et le nasdaq 0,40%.
Ensuite vers 14H35 GMT, l'indice vedette, le Dow Jones Industrial Average avançait de 14,88 points à 25350,62 points sous la pression de plusieurs fleurons de l'aéronautique comme Boeing alors que le Dow Jones bat de nouveaux records.
Malgré la bonne orientation du début de séance, le Dow Jones se replie de 0,3% à 25269,3 points tandis que le nasdaq composite parvient à grappiller 0,3% à 7584,4 points, après avoir établi un nouveau record absolu à 7590 points.
La tendance haussière de vendredi, enclenchée après la parution de chiffres de l'emploi meilleurs que prévu pour le mois de février, semble avoir du mal à se prolonger.
Cette prudence est peut-être due à la perspective de la publication, demain, des chiffres de l'inflation et des prix à la production industrielle, qui pourraient infirmer le scénario idéal dressé vendredi.
France : La bourse de Paris restait en hausse lundi après l'ouverture en hausse de wall street ( 0,16%) alors que l'actualité était assez creuse.
La bourse de Paris a terminé quasiment à l'équilibre lundi ( 0,04%), les investisseurs restant hésitants après les annonces de mesures protectionnistes outre-Atlantique, lors d'une séance sans forte actualité.
Zone euro : Les bourses européennes ont terminé lundi en ordre dispersé et dans des marges étroites, les investisseurs optant pour la prudence après les menaces de mesures protectionnistes de Donald Trump.
Suisse : La bourse suisse a terminé sur une note positive lundi, en accélérant légèrement en fin de séance.
L'indice vedette SMI a oscillé dans une fourchette relativement étroite d'une trentaine de points tout au long de la journée et a fini sous les 9000 points.
wall street a ouvert en hausse lundi soutenue par des données de l'emploi favorables de vendredi, tant sur le plan des créations de postes que des salaires, dont la progression a été modérée.
Ainsi le spectre d'une hausse trop rapide de l'inflation, conduisant à un relèvement brutal des taux, s'est quelque peu éloigné.
Les données de l'emploi US laissent à penser que la réserve fédérale américaine (Fed), ainsi que la banque centrale européenne (BCE) vont pouvoir poursuivre leur retour très progressif à une politique monétaire moins accommodante.
Dans cette optique les données sur l'inflation américaine attendues mardi seront scrutées avec grande attention.
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