Wall Street a dévissé mardi pour la deuxième journée de suite, les investisseurs craignant que l'épidémie de nouveau coronavirus ne se transforme en pandémie et se réfugiant dans les obligations, dont les taux sont tombés à des plus bas historiques.

Le Dow Jones Industrial Average, a chuté de 3,15% à 27,081,36 points.
L'indice vedette de la bourse new-yorkaise s'est effondré de près de 7% depuis le début de la semaine.
Le nasdaq, à forte coloration technologique, a abandonné 2,77% à 8,965,61 points et l'indice élargi S§P 500 a lâché 3,03% à 3,128,21 points.
Selon Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services, les acteurs du marché s'alarment devant la propagation à grande échelle de l'épidémie de pneumonie virale, notamment en Italie où les autorités ont fait état mardi soir de 322 cas dont dix décès.
"Pour un investisseur américain, ce n'est pas l'Italie au niveau économique qui l'inquiète, mais le fait que, petit à petit, il faut absolument revoir à la baisse les taux de croissance globaux", explique l'expert.
Les actions américaines s'effondrent pour un deuxième jour
Wall Street a été dans le rouge ce mardi 25 février 2020 pour enregistrer la deuxième plus grosse perte en une journée depuis octobre 2018, juste après avoir chuté lundi, alors que le nombre de cas de coronavirus et de décès en dehors de la Chine a explosé et que les centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont mis en garde contre la possibilité d'une plus grande propagation du coronavirus dans le pays.
L'Italie et la Corée du Sud ont toutes deux fait état d'une augmentation du nombre de cas confirmés, tandis que d'autres pays qui n'avaient pas été touchés par le virus au départ, comme l'Espagne, ont également signalé de nouveaux cas.
Le S§P 500 a enregistré des baisses consécutives de plus de 3 % pour la première fois depuis novembre 2008, pendant la crise financière.
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