Wall Street a clôturé modestement dans le rouge mardi, alors que les investisseurs étaient penchés sur les rapports trimestriels et se sont préparés pour la réunion de la Fed de mercredi.
En effet, la bourse de New York a fini en baisse de 0,07% mardi, à l'issue d'une séance sans direction claire, tiraillée entre des résultats de sociétés contrastés et la délicate interprétation des énièmes déclarations sur le commerce mondiale, tout ceci accentuant la prudence des investisseurs à la veille des annonces de la Réserve fédérale.
'C'était un jour très tranquille sur le marché des actions, ce qui n'est pas inhabituel à la veille d'une décision de la Fed', remarque Christopher Low, économiste à FTN Financial.
Pendant ce temps, les données américaines ont été quelque peu ignorées alors que les marchés se préparent pour l'événement de demain à savoir les PMI américains et chinois, les emplois non agricoles américains et même la Fed.
A la clôture, l'indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a cédé 0,07% pour finir à 27071,46 points tandis que le nasdaq, à forte coloration technologique, a reculé de 0,59%, à 8,276,85 points, et l'indice élargi S§P 500 de 0,08%, à 3,036,89 points.
La révélation par le Wall Street Journal d'un nouveau projet de rapprochement entre Fiat Chrysler et PSA et depuis confirmé par Reuters a toutefois animé la fin de séance.
Le titre Fiat Chrysler a ainsi terminé à Wall Street en vive hausse ( 7,56%).
Du côté des entreprises avec Alphabet,Pfizer et Merck
Du côté des entreprises, les sociétés pharmaceutiques Pfizer et Merck ont progressé, après avoir révisé à la hausse leurs prévisions.
En effet, les laboratoires pharmaceutiques Merck et Pfizer gagnent respectivement 3,53% et 2,49% après des résultats supérieurs aux attentes et le relèvement de leur prévision de bénéfice annuel tandis que General Motors bondit de 4,2849%, également à la faveur de bons résultats.
Les actions de General Motors ont grimpé après que les bénéfices du troisième trimestre aient dépassé les estimations, malgré une grève dont le coût pour le constructeur automobile a été estimé à 3 milliards de dollars.
En revanche, Alphabet a reculé après avoir fait état d'une hausse des coûts supérieure à celle des ventes de publicité en ligne.
En effet, Alphabet, la maison mère de Google, perd -2,20% après avoir publié lundi des résultats trimestriels jugés décevants, tout particulièrement concernant la maîtrise des coûts.
Surnommée la shérif de wall street, elizabeth warren, donne des sueurs froides à la finance
Parmi les détracteurs de la sénatrice du Massachusetts sur la place new-yorkaise, le gestionnaire de fonds et milliardaire Leon Cooperman n'a pas fait dans la dentelle, l'accusant de 'chier sur le putain de rêve américain' et prédisant une chute de 25% des indices boursiers en cas de présidence Warren, selon un article du site Politico.
Sur Twitter, la réplique de l'intéressée a fusé: 'Leon, tu as pu réussir grâce aux opportunités que ce pays t'a données.
Pourquoi ne contribuerais-tu pas un peu plus pour que le rêve américain soit à la portée de tous?' A 70 ans, la candidate progressiste, bien placée dans les sondages pour la nomination démocrate, a bâti sa réputation en se posant comme pourfendeuse des excès de la finance.
Surnommée la 'shérif de Wall Street' en 2010 par le magazine Time, pour son rôle dans la régulation des banques après la crise financière de 2008, Elizabeth Warren a fait du contrôle du grand capital son principal cheval de bataille.
Un credo qu'elle répète à l'envi depuis le début de sa campagne présidentielle.
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