La Bourse de New York a clôturé la séance du jour en forte baisse, enregistrant sa plus mauvaise semaine de l`année, les investisseurs restant inquiets après un nouveau rapport sur l`inflation plus fort que prévu, annonà§ant de nouvelles hausses de taux par la Réserve fédérale.

En effet, les opérateurs craignent une hausse plus forte que prévue des taux d`intérêt par la Réserve fédérale pour contrer cette inflation.
A la clôture, l`indice Dow Jones a perdu 336 points, soit 1,02%, pour clôturer à 32816 points, tandis que le S&P-500 a baissé de 1,04% pour atteindre 3970 points.
Enfin , le Nasdaq Composite a chuté de 1,69%, perdant 195 points pour atteindre 11394 points.
En Europe, les marchés boursiers ont commencé la journée avec une tendance à la hausse, mais ont finalement clôturé en nette baisse.
Paris a enregistré une baisse de 1,78%, Francfort a perdu 1,72%, Milan a baissé de 1,07% et Londres a chuté de 0,37%.
Le SMI à Zurich a également connu une baisse de 0,59%.
En fin de compte, le Dow a chuté de 3,0% pour la semaine, le S&P-500 de 2,7% et le Nasdaq de 3,3%.
Cela représente la plus forte baisse hebdomadaire en pourcentage pour le Dow depuis septembre dernier, qui n`avait pas connu quatre semaines consécutives de pertes depuis avril-mai 2022.
Le S&P-500 et le Nasdaq ont également enregistré leur pire semaine depuis décembre.
Sur le front des entreprises, l`action Boeing a chuté de 4,8 % après que la société a annoncé qu`elle interrompait temporairement les livraisons de ses 787 Dreamliners.
Adobe a enregistré une baisse de 7,63% après que des informations ont indiqué que le département américain de la Justice pourrait bloquer son projet d`acquisition de Figma.
En revanche, Beyond Meat a connu une hausse de plus de 10%.
Cette entreprise spécialisée dans les substituts alimentaires à base de viande a commencé à récolter les fruits de sa politique de contrôle des coûts.
Dans l`actualité économique, l`indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE), la mesure de l`inflation privilégiée par la Fed, s`est accéléré à 4,7 % en janvier, ce qui est bien supérieur aux attentes.
En outre, un autre rapport a montré que les dépenses de consommation américaines ont fortement rebondi le mois dernier dans un contexte de croissance solide des revenus, ce qui remet en question la perspective d`un changement de politique à court terme.
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