Wall Street termine dans le rouge et efface une partie de ses gains de la séance précédente, alors que les discussions politiques se poursuivaient et que le taux obligataire US à 10 ans restait autour de 1,41%, bien en dessous des 1,60% qui avaient rendu la semaine dernière les opérateurs nerveux et ravivant les inquiétudes d‘une poussée d‘inflation.

Sur le front politique, le Sénat pourrait adopter le plan de relance de 1 900 milliards de dollars dès cette semaine, mais il n‘inclura pas le salaire minimum de 15 dollars de l‘heure.
Du côté des entreprises, à l‘exception de Zoom, les valeurs technologiques ont une fois de plus entrainé la chute de la bourse de New York.
Avec une chute de plus de 4%, la société Tesla a été fortement pénalisée ce mardi sur le nasdaq , Apple a chuté de 2% et Facebook de 2,2%.
Cependant, l‘action de la société Zoom est montée à plus de 4% pour atteindre les 426 dollars après avoir annoncé un chiffre d‘affaires en hausse de 327% en 2020.
En ce qui concerne la pandémie, le président Joe Biden a déclaré que Merck contribuera à la fabrication du vaccin à dose unique de Johnson et Johnson.
A la clôture, le Dow Jones a perdu 144 points, soit 0,5 %, pour atteindre 31 391 points.
Le S&P 500 a perdu 32 points, soit 0,8 %, à 3870.
Le nasdaq a perdu 230 points, soit 1,7 %, pour s‘établir à 13 359.
Les bourses d‘Europe finissent en hausse, les taux reculent encore
Les marchés européens ont terminé en petite hausse mardi, alors que la bourse de new york reprenait son souffle au lendemain d‘une flambée des actions, dans un contexte d‘accalmie sur le marché des obligations d‘état.
En effet, la forte détente observée sur les marchés des emprunts d‘états lundi se confirmait mardi, après un taux d‘inflation annuel en zone euro cohérent avec le consensus du marché.
De l‘autre côté de l‘atlantique, le taux à dix ans, qui a subi une forte accélération haussière la semaine dernière avant de baisser significativement lundi, se stabilisait à 1,41%.
Malgré l‘accalmie sur le marché obligataire, les opérateurs s‘interrogent sur le niveau des indices et se demandent si les bourses ne sont pas trop surévaluées suite aux injections massives des plans de relance destinée à contrer les effets de la pandémie.
La perspective d‘une inflation plus rapide à mesure que l‘économie mondiale se relève a fait craindre que la politique monétaire ne doive être resserrée plus tôt que prévu.
Après une matinée poussive, la bourse de paris a terminé en petite progression de 0,29 %, au-dessus des 5800 points, profitant d‘une détente obligataire qui se confirme.
Le CAC 40 a gagné 16,94 points à 5809,73 points, au lendemain d‘une franche hausse de 1,57%, sur fond de repli des taux souverains.
La bourse de Francfort terminait pratiquement à l‘identique que le CAC 40, le DAX s‘appréciant de 0,19 %.
C‘est finalement la bourse de Londres qui réalisait le meilleur résultat de la journée, le FSTE-100 engrangeant 0,38 %.
Au moment de la clôture en Europe, l‘indice phare de la bourse de new york cédait 0,18%, le s&p 500 0,5% et l‘indice des valeurs technologiques perdait environ 1.
Du côté des valeurs, BNP Paribas a signé la deuxième plus forte progression du Cac 40 avec un gain de 2,68%.
A l‘inverse, edenred a perdu 4,37%.
Le fournisseur de services prépayés a annoncé des prévisions décevantes pour 2021, après un exercice 2020 conforme aux attentes.
Sur le front des statistiques, on relèvera qu‘en Allemagne, les ventes au détail ont fortement baissé en janvier, avec une chute de 4,5 % sur le mois.
Même si cela représente une amélioration par rapport à la forte chute de 9,1 % enregistrée en décembre, ce chiffre est beaucoup plus faible que ce qui avait été prévu.
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