Wall Street a clôturé dans le rouge vendredi, alors que la hausse des nouveaux cas de coronavirus et l‘incertitude politique ont entamé le sentiment de marché.
Wall Street a clôturé dans le rouge après les prévisions négatives de JP Morgan pour 2021
Vendredi, le département du Trésor et la Réserve fédérale se sont opposés sur la poursuite du financement de certains programmes d‘urgence mis en oeuvre pendant la récession, le secrétaire Steven Mnuchin cherchant à mettre fin à plusieurs facilités de la Fed.
En ce qui concerne la pandémie, les cas de coronavirus continuent de monter en flèche et l‘économie n‘est pas à l‘abri d‘un confinement général.
D‘ailleurs, le CDC a conseillé aux Américains de ne pas voyager pour Thanksgiving.
Dans ce contexte, JP Morgan estime que le PIB des Etats-Unis diminuera de 1% au premier trimestre 2021 .
Il s‘agit de la première grande banque à prévoir une baisse du PIB pour l‘année prochaine.
Le point positif des estimations concerne les deuxième et troisième trimestres de 2020.
En effet, la société financière prévoit que l‘économie se développera fortement, à savoir, entre 4,5% et 6,5%.
Pendant la fermeture des marchés sur le vieux continent, la bourse de new york cédait du terrain, l‘indice phare de la bourse de new york perdant 0,29% et le standard et poor‘s 500 0,12% même si l‘indice des valeurs technologiques grappillait 0,14%.
A la clôture, le Dow Jones a perdu 220 points ou 0,8% à 29 263 points et le S&P 500 a perdu 24 points ou 0,7% à 3558 points, tandis que le nasdaq a perdu 50 points ou 0,4% à 11 855 points.
Au cours de la semaine, le Dow Jones a reculé de 0,7 % et le S&P 500 a chuté de 0,8 %, tandis que le nasdaq a augmenté de 0,2 %.
L‘Europe finit en hausse malgré l‘inquiétude qui pèse sur la résolution du conflit sur le déblocage du plan de relance
En Europe, les marchés ont clôturé en territoire positif vendredi mais sous leurs sommets du jour après l‘ouverture en recul de la bourse de new york.
La tendance reste animée par trois thématiques, à savoir le vaccin contre le coronavirus, l‘évolution de la crise sanitaire et les plans de relances des banques centrales.
L‘espoir d‘un vaccin a pris du sens aujourd‘hui avec l‘annonce par pfizer et biontech du dépôt à l‘autorité sanitaire américaine (FDA), d‘une demande d‘autorisation d‘urgence pour leur candidat vaccin contre le coronavirus.
Dans la capitale française, l‘indice vedette de la bourse de paris manifeste en fin de séance une progression de 0,39% soit 21,23 points à 5495,89 points après avoir gagné jusqu‘à 0,9%.
Du côté des valeurs, le titre LVMH est monté de 0,8% après avoir inscrit un nouveau sommet encore inégalé à 494,65 euros bien que hsbc a relevé son ambition de cours de 480 à 540 euros.
Nouveau pic également à 860,40 euros pour hermès, en progression de 1,04%.
L‘autre fait du jour vient de fdj, aussi à un plus haut historique ce vendredi pour le premier anniversaire de son introduction en bourse le 21 novembre 2019, l‘action a pris 3,19% et a bondi de plus de 80% en un an.
A Londres, le Ftse 100 a pris 0,2% et à francfort, le dax est monté de 0,39%.
L‘indice eurostoxx 50 a gagné 0,45%, le ftseurofirst 300 0,45% et le stoxx 600 0,52%.
Pendant ce temps, les dirigeants de l‘Union européenne n‘ont fait aucun progrès dans la résolution du conflit qui vise à débloquer le plan de relance Européen.
Sur le front des négociations sur le Brexit, l‘Union Européenne et le Royaume-Uni ont suspendus les échanges après qu‘un des négociateurs ait été testé positif au Covid.
L‘institution financière de francfort s‘apprête quant à elle à renforcer son programme d‘achat d‘actifs en décembre.
Aux Etats-unis, le secrétaire au Trésor américain Steven Mnuchin a annoncé que certains programmes de prêts d‘urgence de la Fed expireraient le 31 décembre, lorsque la loi de relance CARES prendra fin.
Cela réduirait considérablement la capacité de la banque centrale à soutenir l‘économie.
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