Wall street a terminé en repli vendredi, à l‘exception du nasdaq qui a enregistré un nouveau record, alors que la saison des bénéfices se poursuit avec des résultats mitigés.
Le marché a effacé une partie de la baisse après que l‘activité manufacturière ait étonnamment atteint son plus haut niveau en plus de 13 ans et demi début janvier.
Du côté des entreprises, les actions d‘IBM ont chuté de près de 10 % après que la société ait déçu les analystes après l‘annonce d‘un volume des ventes en dessous des attentes, conséquence d‘un repli des ventes de ses activités de logiciels.
De même, les actions d‘Intel ont chuté de 9 % en l‘absence d‘une stratégie sur l‘externalisation de la production et malgré des bénéfices supérieurs aux attentes.
Sur le plan politique, un nombre croissant de républicains ont exprimé des doutes sur la nécessité d‘un autre projet de loi de relance, tandis qu‘une commission du Sénat a soutenu la candidature de Janet Yellen au poste de secrétaire au Trésor de Biden.
A la clôture, le Dow Jones a perdu 179 points, soit 0,6 %, pour s‘établir à 30 997 points.
Le S&P 500 a perdu 12 points ou 0,3 %, à 3842.
Le nasdaq a augmenté de 12 points, soit 0,1 %, pour atteindre 13 543 points.
Durant la semaine, le Dow Jones a augmenté de 0,6 %, le S&P 500 de 2,0 % et le nasdaq de 4,2 %.
En Europe, les bourses ont terminé dans le rouge vendredi, la virulence de l'épidémie de coronavirus ayant entraîné des confinements sélectifs dans plusieurs économies européennes.
La bourse de paris a cédé 0,56%, Francfort 0,24% et Londres 0,30%.
Milan (-1,52%) a pâti de l'instabilité politique italienne.
Du côté des valeurs, Société Générale a perdu 0,30% à 16,34 euros et BNP Paribas 2,83% à 43,09 euros dans un contexte de tension sur le marché de la dette souveraine italienne provoquée par l'instabilité politique dans le pays.
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