La Bourse de New York a clôturé en baisse, principalement en raison du repli des grandes valeurs technologiques.
Cette tendance a été renforcée par des données montrant un rebond de l'activité économique aux États-Unis en février, ce qui a alimenté les craintes que la Réserve fédérale (Fed) ne procède à une hausse des taux plus importante que prévue.
Wall Street commence la semaine sur une note amère
Les investisseurs étaient inquiets après que les rendements du Trésor aient atteint leur plus haut niveau depuis novembre et que les prévisions décevantes des grands distributeurs ont renforcé les craintes que l'inflation et la hausse des taux d'intérêt commencent à peser sur le pouvoir d'achat des consommateurs américains.
A la clôture, l'indice Dow Jones a perdu 2,06%, soit 697,10 points, à 33129 points, tandis que le S&P-500 a baissé de 2,00%, ou 81,75 points, à 3997 points.
Le Nasdaq Composite a également chuté de 294,97 points, soit 2,50%, à 11492 points.
C'est la pire journée pour les principaux indices de Wall Street depuis le début de l'année, le Dow Jones ayant effacé les gains enregistrés depuis le début de l'année, tandis que le Nasdaq et le S&P-500 ont terminé dans le rouge pour la troisième séance consécutive.
En ce qui concerne les entreprises, Home Depot a chuté de plus de 7 % après que le détaillant de produits pour la maison a manqué les estimations de revenus trimestriels et a présenté des prévisions faibles.
Walmart a également été sous le feu des projecteurs après que le leader de la vente au détail ait émis une note prudente dans ses perspectives économiques pour 2023.
En outre, des données PMI meilleures que prévu ont plaidé en faveur d'un nouveau resserrement de la politique des banques centrales, ce qui a fait grimper les rendements du Trésor tout en pénalisant les valeurs technologiques et les autres valeurs de croissance.
Les tensions géopolitiques croissantes, en particulier entre les deux superpuissances mondiales, les États-Unis et la Chine, ont également dissuadé les investisseurs de se montrer optimistes.
Dans l'activité économique, selon l'enquête mensuelle de S&P Global, publiée mardi, l'activité économique aux États-Unis a rebondi ce mois-ci pour atteindre un pic de huit mois, avec un indice PMI de 50,2, contre 46,8 en janvier.
Cette donnée s'ajoute à d'autres indicateurs qui ont mis en évidence la résilience de l'économie américaine face aux hausses successives des taux d'intérêt opérées l'an dernier par la Fed pour contrôler l'inflation.
Alors que l'inflation reste en deçà de l'objectif de 2% de la banque centrale américaine, les marchés financiers révisent à la hausse leur anticipation du pic du taux directeur, actuellement attendu à 5,35% en juillet.
La séance du jour à Wall street
Les marchés boursiers européens ont clôturé à la baisse et Wall Street a également affiché des pertes en fin de matinée à New York.
Ces mouvements ont été causés par des préoccupations concernant la hausse des taux d'intérêt, les tensions géopolitiques et les perspectives des entreprises.
A la clôture, le CAC 40 de Paris a baissé de 0,37% à 7308 points, le Footsie britannique a reculé de 0,46% et le Dax allemand a perdu 0,52%.
L'indice EuroStoxx 50 a reculé de 0,49%, le FTSEurofirst 300 de 0,2% et le Stoxx 600 de 0,19%.
Durant la séance boursière, Lagarde a mentionné plusieurs points importants, notamment son intention d'augmenter les taux de 50 points de base en mars.
Elle a également exprimé sa confiance en l'économie de la zone euro, en affirmant que, d'ici 2023, aucun pays de la zone ne serait en récession.
Lagarde a également noté une diminution de l'inflation globale.
Elle a rassuré en affirmant qu'elle ne constatait pas de spirale salaires-prix dans la zone euro et que la forte croissance des salaires nominaux faisait partie d'un rattrapage.
Enfin, la présidente de la BCE a souligné que la décision de l'augmentation des taux serait basée sur les données économiques.
Par ailleurs, à trois jours du premier anniversaire du début de la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a accusé l'OTAN et l'Occident d'attiser le conflit et a déclaré que Moscou suspendait sa participation au traité New Start sur les armes stratégiques nucléaires, une décision regrettée notamment par le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, et la France.
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