wall street a terminé en forte baisse lundi face à l'accélération de la seconde vague de la crise sanitaire de coronavirus et aux inquiètudes concernant les mesures de soutien à l'économie américaine, à huit jours de l'élection présidentielle du 3 novembre.
Le nombre des nouveaux cas d'infections par le covid 19 aux usa a atteint des niveaux sans précédent ces deux derniers jours et la ville d'el paso, au texas, a éprouvé le besoin d'un confinement de quinze jours, tandis que sur le vieux continent, les restrictions dans certains secteurs continuent de se multiplier.
Sur le plan politique, les pourparlers sur un plan de soutien à l'économie américaine se sont poursuivies lundi, Nancy pelosi s'est déclarée confiante de pouvoir conclure un accord avant l'élection présidentielle du 3 novembre.
Toutefois, la probabilité d'un compromis avant l'élection est désormais hautement improbable, selon l'ensemble des experts.
Cette incertitude s'ajoute au fait que l'écart semble s'être resserré entre le président des etats-unis et son concurrent démocrate joe biden dans la dernière ligne droite avant l'élection.
A la clôture, l'indice phare de la bourse de new york a abandonné -2,29% ou 650,19 points à 27 685,38, le s§p-500 , plus large, a lâché 63,38 points, soit -1,83%, à 3 402,01, il s'agit de sa plus importante chute quotidienne en quatre semaines.
L'indice des valeurs technologiques a perdu 193,63 points (-1,68%) à 11 354,66 points.
Sur le front des valeurs, les titres liées au tourisme et au transport aérien ont été particulièrement malmenées.
Apple, Facebook, Alphabet , Amazon , Boeing et Caterpillar publieront leurs résultats trimestriels respectifs dans les prochains jours.
Sur le plan macroéconomique, tous les regards seront tournés vers le PIB américain, qui sera publié ce jeudi.
La bourse de paris termine en forte baisse de 1,90% sous le poids de la deuxième vague, total a perdu 3,6% alors que les prix du pétrole sont en forte baisse, avec -2% environ pour le Brent.
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