Les actions américaines ont clôturé en forte hausse pour la deuxième séance consécutive jeudi, avec un Dow Jones en hausse d‘environ 500 points, un S&P 500 en hausse de 1,2% et un Nasdaq en hausse de 1%.
Les investisseurs ont continué de digérer la dernière déclaration du FOMC et sont restés confiants sur le dossier Evergrande, notamment sur la capacité de la Chine à contenir la crise de la dette du promoteur immobilier chinois.
La Réserve fédérale pourrait commencer à réduire ses achats dès novembre et les terminer l‘année prochaine, mais elle a également laissé la porte ouverte à de nouvelles mesures de relance si l‘économie en a besoin.
A la clôture, l‘indice Dow Jones a terminé en forte hausse de 1,48%, ou 506,50 points, à 34764,82 points.
Le S&P-500, plus large, a gagné 53,34 points, soit 1,21%, à 4448,98 points.
Le nasdaq composite a progressé de son côté de 155,40 points, soit 1,04% à 15052,24 points.
Sur le front des entreprises, Salesforce a bondi après avoir relevé ses prévisions de chiffre d‘affaires pour l‘ensemble de l‘année 2022 ; Accenture a progressé après que la société de conseil en informatique a relevé ses perspectives pour le premier trimestre et Darden Restaurants a grimpé après avoir annoncé de solides gains trimestriels.
Par ailleurs, les valeurs énergétiques ont suivi la hausse des prix du pétrole et les valeurs bancaires ont été stimulées par un rebond des rendements du Trésor.
Les bourses européennes ont fini dans le vert au lendemain de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed
Les marchés européens ont clôturé sur une note positive pour la troisième séance consécutive jeudi, les intervenants privilégiant l‘appétit pour le risque après les décisions de plusieurs grandes banques centrales, en reléguant au moins provisoirement au second plan des statistiques économiques mitigées et les inquiétudes du dossier Evergrande.
Mercredi, la Fed a expliqué qu‘elle pourrait freiner ses achats d‘obligations dès le mois de novembre de cette année et devrait augmenter les taux d‘intérêt dès 2022.
Sur le vieux continent, la Norges Bank, l‘institution financière de Norvège, a relevé son taux directeur, une première dans le cadre d‘un pays du g10 depuis le début de la crise sanitaire.
Au Royaume-Uni la banque centrale a constaté que les arguments en faveur d‘un durcissement de sa politique s‘étaient renforcés, principalement avec le dynamisme de l‘inflation.
Sur le dossier Evergrande, l‘action du géant chinois de l‘immobilier cotée dans l‘ancienne colonie britannique a terminé la séance sur une hausse de 17,62%.
Le sujet est toutefois loin d‘être clos, plusieurs échéances financières délicates se profilant dans les jours et les prochaines semaines.
À la bourse de paris, le CAC 40 a acquis 0,98%, soit 64,98 points à 6701,98 points, il s‘agit de sa première clôture à plus de 6700 depuis le 7 septembre, et à Francfort, le Dax a gagné 0,88% tandis qu‘à Londres, le Ftse 100 progressait de 0,07% entravé par la progression du marché de la livre sterling.
L‘indice eurostoxx 50 est monté de 1,08%, le ftseurofirst 300 de 0,93% et le stoxx 600 de 0,93%.
Du côté des valeurs, l‘action de l‘équipementier automobile faurecia a gagné 6,69% malgré la révision à la baisse de ses objectifs financiers annuels sur fond de pénurie de semi-conducteurs.
Trigano a annoncé un chiffre d‘affaires record de 2,9 milliards d‘euros en 2020-2021 et son carnet de commandes est plein à craquer, l‘action termine en forte hausse de 9,83%.
Sur le front des indicateurs, les premières conclusions des enquêtes d‘ihs markit autour des directeurs d‘achats (pmi) en Europe montrent un essoufflement général de la croissance de l‘activité à l‘intérieur du compartiment privé en septembre.
L‘orientation du marché est similaire de l‘autre côté de l‘atlantique, o๠les pmi flash reflètent une croissance de l‘activité du privé sur un creux depuis 12 mois, l‘indice composite revenant à 54,5 en première approche.
La statistique des inscriptions hebdomadaires au chômage a d‘autre part augmenté la semaine précédente à 351000 bien que la moyenne des prévisions des analystes Reuters les donnait en repli.
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