Wall street a clôturé en forte hausse vendredi, portée par des achats à bon compte et la publication de premiers résultats positifs d'un traitement du coronavirus crée par le géant pharmaceutique merck.
L'indice dow jones a repris 1,43%, ou 482,54 points, à 34 326,46 points.
Le s&p-500, plus large, a avancé de 49,5 points, soit 1,15%, à 4 357,04 points.
L'indice des valeurs technologiques de la bourse de new york a progressé de 118,12 points (0,82%) à 14 566,70 points.
Du côté des valeurs, merck a progressé de 8,37% après avoir déclaré que son traitement expérimental molnupiravir contre le Covid-19 diminuait de près de 50% l'éventualité d'une hospitalisation ou d'un décès chez les patients présentant un risque élevé de développer la maladie, à en croire les résultats provisoires d'un essai clinique.
Sur le front des statistiques économiques, les données des revenus et dépenses des ménages communiqués une heure avant l'ouverture ont montré une consommation meilleure qu'anticipé pour le mois d'août mais les chiffres de juillet ont été révisées à la baisse, l'inflation, elle, s'est amplifiée conformément aux attentes du marché.
Les actions européennes chutent alors que l'inflation s'envole
Les actions européennes ont clôturé en baisse vendredi, le DAX de Francfort perdant 0,7 % à 15 156, les craintes d'une hausse de l'inflation et de la nécessité d'un resserrement de la politique monétaire à un moment où les économies sont encore fragiles continuant de peser sur le sentiment.
À Paris, le CAC 40 a baissé de 0,04%, soit 2,32 points à 6517,69 points après être revenu en séance à 6412,70, au plus bas depuis le 20 septembre.
A Londres, le FTSE 100 a chuté de 0,84% .
L'indice EuroStoxx 50 a terminé en repli 0,32%, le FTSEurofirst 300 0,59% et le Stoxx 600 0,42%.
Des données préliminaires ont montré que l'inflation des prix à la consommation dans la zone euro a grimpé à 3,4 % en septembre, son plus haut niveau depuis 13 ans.
En Allemagne, les ventes au détail ont augmenté moins que prévu en août et les indices PMI manufacturiers ont peu changé par rapport aux estimations précédentes, tant pour la zone euro que pour l'Allemagne.
Du côté des valeurs les cycliques ont été pénalisées à l'image de ArcelorMittal qui a chuté d'environ 5% et Stellantis a perdu près de 2%.
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