Les actions ont fluctué au cours de la journée de jeudi entre l'envolée des cours du pétrole et un indicateur catastrophique sur l'emploi aux Etats-Unis et une situation sanitaire qui ne montre pas de signe d'accalmie et dont le nombre de cas de coronavirus dans le monde a atteint 1 million, dont plus de 238 000 aux Etats-Unis seulement.
En début de séance, les investisseurs avaient été ébranlés par les chiffres sur les nouvelles demandes d'allocations chômage, qui ont montré que 6,6 millions de personnes avaient déposé un dossier la semaine dernière.
Cela représente le double de la semaine précédente.
Les demandes d'allocations chômage reflètent déjà le fort impact de la crise sanitaire sur l'économie mais cela n'est pas encore intégré par les marchés
Malgré ces chiffres catastrophiques sur les demandes d'allocations chômage, wall street a tout de même clôturé en hausse grâce en grande partie à la vigueur des actions énergétiques, qui ont fortement augmenté en même temps que le prix du pétrole brut.
La hausse des prix du pétrole est survenue après que le président Donald Trump ait exprimé sa confiance dans le fait que l'Arabie Saoudite et la Russie allaient résoudre leur guerre des prix en "quelques jours".
Pour Eric Freedman, en charge de la stratégie d'investissement chez US Bank, "l'accès de faiblesse que l'économie mondiale va devoir encaisser n'est pas encore complètement intégré par les marchés".
Sur les chômeurs par exemple, "la question est de savoir combien seront réembauchés grâce aux divers plans d'aides annoncés la semaine dernière", estime-t-il.
Et la réponse "est loin d'être évidente".
Les actions des secteurs des semi-conducteurs, de la biotechnologie et des services publics ont également connu une forte hausse, clôturant à la hausse comme la plupart des autres grands secteurs.
Dans ce contexte, la bourse de New York a finalement terminé dans le vert jeudi une séance en dents de scie, hésitant entre l'envol des cours du pétrole et l'explosion des demandes d'allocations chômage aux Etats-Unis.
Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a pris 2,24% pour finir à 21,413,44 points.
Le nasdaq, à forte coloration technologique, a gagné 1,72%, à 7,487,31 points.
Sur le marché obligataire, les bons du Trésor ont terminé la journée sans grand changement après avoir reculé par rapport à leurs premiers sommets.
En conséquence, le rendement de l'obligation de référence à dix ans, qui évolue à l'opposé de son prix, a légèrement baissé de moins d'un point de base pour atteindre 0,627 %.
La bourse de paris a finalementre trouvé ses esprits jeudi et terminé en petite hausse ( 0,33%) une séance volatile, au cours de laquelle elle avait momentanément cédé à la panique face à l'explosion des nouvelles inscriptions au chômage aux Etats-Unis.
L'indice CAC 40 a pris 13,72 points à 4,220,96 points, dans un volume d'échanges nourri de 3,5 milliards d'euros.
La veille, il avait fini en fort recul (-4,30%).
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