Bourse : wall street termine en hausse, nouveau record pour le s&p 500, le cac 40 progresse avec le secteur bancaire et airbus

Wall street termine en forte hausse ce vendredi après le repli de la séance d'hier provoqué par l‘incertitude autour de la circulation des variants du covid-19.

A la clôture, le Dow Jones a gagné 447 points, soit 1,3 %, pour atteindre une clôture record de 34 869,7.

Le S&P 500 a rebondi d‘environ 1,1 %, atteignant un sommet historique à la clôture de 4 369,6.

Le nasdaq composite, à forte composante technologique, a augmenté de 1 % pour clôturer à un niveau record de 14 701,9.

Sur la semaine, le Dow Jones a progressé de 0,3 %, tandis que le S&P 500 et le nasdaq ont tous deux gagné 0,4 %.

Jeudi, l‘indice dow jones avait cédé 0,75% à 34421,93 points et l‘indice des valeurs technologiques de la bourse de new york avait perdu 0,72% à 14559,78 points, alors que la réapparition du coronavirus faisait craindre un ralentissement sur la croissance mondiale.

L‘indice élargi s&p 500 avait aussi cédé 0,86% à 4320,82 points.

Sur le front des indcateurs, les stocks des grossistes aux Etats-Unis ont progressé de 1,3 % en mai 2021, contre un consensus de 1,1% et après avoir augmenté de 1,1% en avril (chiffre révisé de 0,8%).

L‘attention des investisseurs se tourne maintenant vers la saison des résultats du deuxième trimestre, qui débutera la semaine prochaine.

Les marchés Européens terminent dans le vert portés par les banques et l‘énergie

En Europe, les marchés ont clôturé vendredi en positif, rassurés par le sursaut de la bourse de new york qui restait bien orientée au profit de la hausse des actions liées au secteur de l‘énergie et du compartiment bancaire sur fond de progression des emprunts d‘état.

Toutefois, après une période remarquable depuis le début de l‘année, les opérateurs ont tendance à croire que leur hypothèse principale, basée sur une croissance solide et une poussée de l‘inflation admise par la réserve fédérale est de moins en moins probable.

Les investisseurs, s‘interrogent particulièrement de l‘affaissement de certaines statistiques économiques aux USA et en chine et du variant delta.

Dans ce contexte, durant la séance les opérateurs ont été confortés par le procès-verbal de la bce, qui confirme que l‘institution s‘est accordée sur le maintien d‘un niveau élevé de soutien à l‘économie en dépit des débats en son sein sur l‘éventualité d‘une diminution des achats d‘actifs.

L‘espoir de la poursuite d‘une politique accommodante fait remonter les marchés boursiers et le rendement des emprunts souverains.

Sur le marché de la dette, le rendement des titres du trésor américain à dix ans ressort à 1,3595%, au lendemain d‘un creux depuis environ cinq mois à 1,25%.

Le rendement du taux d‘emprunt allemand à dix ans, référence sur la bourse européen, a terminé en progression à -0,292%.

A la clôture, la bourse de paris a terminé en forte hausse, le cac 40 a fini sur une hausse de 2,07% à 6529,42 points.

Le footsie britannique a gagné 1,3% et le dax allemand 1,73%.

L‘indice eurostoxx 50 a acquis 1,91%, le ftseurofirst 300 1,32% et le stoxx 600 1,34%.

Sur la semaine, l‘indice vedette de la bourse de paris a néanmoins perdu 0,36% alors que le stoxx 600 manifeste une hausse hebdomadaire de 0,19%.

Du côté des valeurs, la hausse de plus de 3% d‘Airbus, a fortement contribué au rebond du jour sur le CAC 40, comme celui du secteur bancaire avec Société Générale qui a repris plus de 3%.

Le compartiment du luxe était aussi recherché, à l‘instar de LVMH, qui termine en progression de 3,6%.

Stifel a relevé sa recommandation sur la société du numéro un mondial du luxe de conserver à achat et porté son objectif de prix de 610 à 730 euros.

renault et Stellantis ont gagné autour de 2,5% et ArcelorMittal termine en hausse de plus de 5%.