Les marchés financiers de New York ont clôturé la séance du jour en forte hausse, en réaction à la réunion récente de la Réserve fédérale (Fed).

Cette réunion a ravivé l'espoir que la banque centrale américaine ait achevé son cycle de resserrement monétaire.
De plus, les perspectives positives des entreprises ont contribué à accroître l'enthousiasme des investisseurs.
Comme prévu, à la suite de sa réunion de politique monétaire de deux jours, la Fed a annoncé le maintien inchangé de ses taux d'intérêt.
Bien que Jerome Powell, le président de la Fed, ait laissé la porte ouverte à d'éventuelles hausses futures, il a également souligné les répercussions de la hausse des rendements obligataires sur l'économie.
A la clôture, l'indice Dow Jones a enregistré une hausse de 1,70 %, soit une progression de 564 points, pour atteindre 33 839 points.
Le S&P-500, d'envergure plus large, a gagné 79 points, soit 1,89 %, pour s'établir à 4 317 points.
De son côté, le Nasdaq Composite a augmenté de 232,72 points, soit une hausse de 1,78 %, pour atteindre 13 294 points.
En ce qui concerne les valeurs individuelles, Starbucks a connu une augmentation de 9,5 % après la publication de résultats trimestriels dépassant les attentes.
Qualcomm a enregistré une hausse de 5,8 % suite à des prévisions de ventes et de bénéfices supérieures aux attentes pour le trimestre en cours.
Eli Lilly a connu une hausse de 4,7 % après avoir annoncé une augmentation de ses revenus et de ses bénéfices, bien que ses prévisions de bénéfices pour l'année entière aient été revues à la baisse.
Starbucks a connu une impressionnante augmentation de 9,5 % grâce à des résultats trimestriels surprenants.
Roku a fait un bond de 30,7 % en raison de prévisions solides pour le quatrième trimestre.
Apple a également augmenté de 2 % avant la publication de ses résultats après la fermeture des marchés.
Parallèlement, PayPal a progressé de 6,6 % en raison de la révision à la hausse de ses prévisions de bénéfices annuels.
En ce qui concerne les indicateurs macroéconomiques du jour, aux États-Unis, les commandes à l'industrie ont augmenté de 2,8 % en septembre, après une baisse de 1 % (révisée à 1,2 %) le mois précédent.
Les économistes anticipaient une croissance de 2,4 %.
La productivité du secteur non agricole a progressé de 4,7 % au troisième trimestre, dépassant le consensus de 4,1 %, après une croissance de 3,6 % au trimestre précédent.
De plus, le coût unitaire du travail a baissé de 0,8 %, en contraste avec le consensus de +0,7 %, après une hausse de 3,2 % précédemment.
Le nombre d'inscriptions au chômage aux États-Unis s'est élevé à 217 000 la semaine dernière, dépassant légèrement le consensus de 210 000, par rapport à 212 000 la semaine précédente.
Les marchés européens euphoriques après la Fed et la Banque d'Angleterre
Les marchés européens ont également terminé la séance en nette hausse au lendemain de la décision de la Fed de maintenir ses taux d'intérêt inchangés.
Bien que cette décision ait été largement anticipée, les investisseurs ont quitté la conférence de presse de Jerome Powell avec la conviction que la Fed entamait une période de pause.
En conséquence, les taux à long terme ont continué de baisser des deux côtés de l'Atlantique.
Le CAC 40 parisien a clôturé sur une hausse de 1,85 %, atteignant 7 060,69 points.
L'indice britannique FTSE a progressé de 1,40 %, tandis que le Dax allemand a enregistré une hausse de 1,48 %.
L'indice EuroStoxx 50 a augmenté de 1,90 %, et le FTSEurofirst 300 de 1,51 %.
Le Stoxx 600 a également progressé de 1,58 %, avec une augmentation significative de 5,06 % du secteur immobilier.
En ce qui concerne les valeurs individuelles, l'action Atos a légèrement réduit ses gains par rapport au matin, terminant sur une progression de 0,29 %, à 6,294 euros, en réponse à la prise de participation de 9,9 % de Onepoint au capital de l'entreprise.
Technip Energies a quant à lui augmenté de 6,82 %, atteignant 21,94 euros, grâce à des résultats sur les neuf premiers mois de l'exercice 2023 supérieurs aux attentes.
L'EBIT récurrent ajusté a diminué de 5 % par rapport à l'année précédente, s'établissant à 318,6 millions d'euros.
En ce qui concerne les indicateurs du jour, le secteur privé manufacturier de la zone euro a de nouveau enregistré une contraction en octobre, tandis que les nouvelles commandes ont chuté au rythme le plus rapide depuis 1997, date de la collecte de ces données.
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