Wall street a clôturé sur une note contrastée jeudi, tiraillée entre la baisse historique du pib des etats-unis au 2e trimestre, synonyme d'entrée officielle en récession, et la bonne santé du secteur technologique qui devaient publier leurs résultats trimestriels en fin de séance.
En effet , le marché actions a été soutenu par la séance solide d'Alphabet, la maison mère de Google ( 0,98%), Amazon ( 0,60%), Facebook ( 0,52%) et Apple ( 1,21%), qui faisaient part de leurs bilans de santé trimestriels après la clôture.
L'indice phare de la bourse de new york a cédé 0,85% à 26313,65 points, alors que l'indice des valeurs technologiques a progressé de 0,43% à 10,587,81 points.
L'indice élargi s§p 500 a de son côté reculé de 0,38% à 3,246,22 points.
Avec une baisse historique de son produit intérieur brut de près de 33% entre avril et juin en rythme annualisé, la première économie mondiale est officiellement entrée en récession, selon un aperçu préliminaire du département du commerce publiée jeudi.
En comparant le pib de la première puissance mondiale à partir du deuxième trimestre 2019, le mouvement de repli est de 9,5%, une baisse record mais comparable à ceux de l'Allemagne ou de hong kong.
Les bourses européennes terminent dans le rouge jeudi, dans un contexte d'inquiétudes liées à la pandémie de coronavirus, et d'indicateurs économiques et résultats d'entreprises pires qu'attendu.
La bourse de paris a clôturé en baisse de plus de 2% cette séance de jeudi.
Les boursiers ont dû digérer la publication des comptes trimestriels de douze entreprises qui composent l’indice phare.
Danone, Unibail- Rodamco-Westfield et renault ont chuté de 5 à 9%.
Le footsie britannique a reculé de 2,31% et le Dax allemand a abandonné 3,45%.
L'indice EuroStoxx 50 a cédé 2,79%, le FTSEurofirst 300 2,36% et le Stoxx 600 2,16%.
Autre indicateur qui a pesé sur la bourse, les inscriptions au chômage aux etats-unis qui ont encore une fois augmenté, les nouvelles demandes s'établissant à 1,43 million la semaine dernière et dépassant les attentes des analystes, selon les chiffres du département du travail.
Les traders se sont cependant brièvement inquiétés d'un tweet de le président des etats-unis en ouverture, qui a suggéré pour la première fois un possible report de l'élection présidentielle de novembre, évoquant des risques de fraude liés à la pandémie de covid-19.
La séance de vendredi sera encore chargée.
A surveiller notamment l'évolution des dépenses des ménages américains et du PIB de la zone euro.
BNP Paribas, EssilorLuxottica, Legrand et vinci publient leurs trimestriels en France.
0 Commentaire