Les marchés boursiers américains ont terminé la séance en ordre dispersé ce lundi. Le S&P 500 a augmenté de 0,3 %, le Nasdaq a grimpé d'environ 0,8 % après un début de journée difficile, mais le Dow Jones a terminé en territoire négatif.
Les investisseurs ont suivi de près la volatilité du marché des obligations, en attendant les rapports de résultats des entreprises, tout en restant vigilants quant à l'évolution du conflit au Moyen-Orient.
Notons que le rendement de la note du Trésor à 10 ans est revenu en dessous de la barre des 4,9 %, après avoir dépassé les 5 % pour la première fois depuis 2007.
En ce qui concerne les secteurs, l'énergie et les matériaux ont été les plus affectés par les baisses, tandis que les services de communication et les biens de consommation discrétionnaire ont enregistré les plus fortes hausses.
Du côté des entreprises, à la clôture, Apple a affiché une légère progression de 0,2 %, suite à l'annonce de plusieurs enquêtes menées par les autorités fiscales chinoises sur la société, qui fabrique l'iPhone.
Tesla, pour sa part, a enregistré un gain d'environ 1,4 %, tandis que Nvidia a connu une hausse de 3,5 %.
En revanche, Chevron a subi une baisse de 3 % après avoir accepté d'acquérir son concurrent plus petit, Hess, pour un montant de 53 milliards de dollars en actions.
L'Europe termine hésitante, tandis que les rendements US à long terme baissent
Les marchés boursiers européens ont clôturé la séance de lundi sans une orientation claire.
Pendant ce temps, les rendements des obligations à long terme aux États-Unis ont connu un repli, avec un soutien venant des acheteurs systématiques et des hedge funds.
Les actions ont continué à être sous pression en raison des prix élevés du pétrole et des perspectives positives de la Banque centrale européenne (BCE).
En même temps, les investisseurs attendent avec anticipation la publication des résultats du troisième trimestre de 19 composantes de l'indice.
Ils se préparent également pour la réunion de la Banque centrale européenne plus tard dans la semaine, tout en scrutant attentivement une série de rapports sur les bénéfices des entreprises.
Parallèlement, les rendements des obligations ont connu une baisse, avec le rendement du Trésor américain à 10 ans s'éloignant de la barre des 5 %, tandis que les rendements des bunds allemands ont passé sous la barre des 2,9 %.
Les investisseurs s'ajustent en prévision de taux d'intérêt plus élevés et plus durables que prévu, en raison de la résilience de l'économie américaine face au resserrement de la politique monétaire de la Fed, suscitant des inquiétudes quant à une persistance voire une reprise des pressions inflationnistes.
A la clôture, le CAC 40 à Paris a enregistré une progression de 0,5 %, atteignant 6 850 points, tandis que le Dax allemand est resté stable, et le Footsie britannique a perdu 0,37 %.
L'indice EuroStoxx 50 a clôturé en hausse de 0,42 %, tandis que le FTSEurofirst 300 a connu une baisse de 0,14 %, et le Stoxx 600 a touché son plus bas en sept mois au cours de la séance avant de rebondir.
En ce qui concerne les entreprises, Volkswagen a révisé à la baisse ses prévisions de marge bénéficiaire pour l'année en cours, invoquant des effets négatifs liés aux matières premières à la fin du troisième trimestre.
En revanche, Philips, société néerlandaise de technologie de la santé, a relevé ses perspectives pour l'ensemble de l'année après avoir surpassé les attentes des analystes en ce qui concerne le bénéfice de base du troisième trimestre et les ventes comparables.
Les projecteurs étaient également braqués sur Roche, suite à l'annonce de l'acquisition de Telavant, pour un montant initial de 7,1 milliards de dollars.
En France, Dassault Aviation a enregistré une augmentation de 1,4 %, suite à des informations selon lesquelles l'Arabie saoudite envisageait de commander 54 avions Rafale à la société.
En revanche, Atos a subi une chute de 2,5 %, après que les législateurs ont proposé la nationalisation partielle ou totale de l'entreprise informatique pour empêcher sa vente au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.
Worldline a perdu 2,3 %, en raison d'une panne informatique qui a perturbé temporairement les paiements par carte bancaire de plusieurs grandes enseignes clientes.
Icade a clôturé en légère baisse, perdant 0,14 % à 28,64 euros, malgré une augmentation de 3,8 % de son chiffre d'affaires au troisième trimestre 2023, atteignant 1,02 milliard d'euros.
La cotation de Maisons du Monde a été perturbée en raison de la forte volatilité de son titre.
Celui-ci a perdu 2,74 % après avoir affiché une hausse de plus de 12 % à l'ouverture.
Parmi les entreprises du CAC 40, Eurofins Scientific (2,5 %) et Stellantis (2 %) ont été les plus performantes.
L'Oréal a également augmenté de 1,6 % après avoir annoncé une croissance de 11 % de son chiffre d'affaires vendredi.
En revanche, Teleperformance a été le principal perdant, affichant une baisse de 3,5 %.
En ce qui concerne les données macroéconomiques, l'indice de confiance des consommateurs en zone euro est ressorti à -17,9 en octobre, légèrement en-dessous des prévisions des économistes qui tablaient sur -18,3.
Il avait atteint -17,8 en septembre.
La séance américaine au momoment de la clôture des bourses européeennes
À Wall Street, l'ouverture dans le rouge a suscité des hésitations.
Les investisseurs ont été attentifs à la baisse des rendements des obligations à long terme aux États-Unis.
À la clôture en Europe, les échanges à la Bourse de New York ont indiqué une stabilité du Dow Jones, une hausse de 0,30 % pour le Standard & Poor's 500 et une hausse de 0,70 % pour le Nasdaq Composite.
Les investisseurs surveillaient la volatilité sur le marché obligataire, les résultats des entreprises et les développements au Moyen-Orient.
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