Les marchés boursiers américains ont connu une séance en demi-teinte mercredi, après avoir essuyé la pire journée du mois d'août la veille.
Le Dow Jones a légèrement progressé de 0,1%, soit 38 points, pour clôturer à 40 974 points.
De son côté, l'indice élargi Standard & Poor's 500 a perdu 8 points, représentant une baisse de 0,2%, pour terminer à 5 520 points.
Le Nasdaq Composite, pour sa part, a reculé de 52 points, soit 0,3%, à 17 084,296 points.
Les investisseurs ont réagi aux résultats de l'enquête JOLTS, qui a révélé une légère baisse des offres d'emploi pour le mois de juillet.
Cette information a entraîné une baisse des rendements obligataires, incitant les traders à anticiper une possible réduction des taux d'intérêt par la Réserve fédérale.
Les attentes concernant une baisse des taux de 50 points de base sont ainsi montées en flèche.
Le secteur de l'énergie a particulièrement souffert durant cette séance, avec des poids lourds comme Exxon Mobil et Chevron qui ont reculé de 1,2% et 1,7% respectivement.
Les valeurs technologiques n'ont pas non plus été épargnées, Nvidia chutant de 1,6% en raison de craintes persistantes liées à l'intelligence artificielle.
Intel a subi une baisse encore plus marquée, de 3,3%, après que Reuters a révélé que les plaquettes de silicium de la société avaient échoué aux tests menés par Broadcom.
À l'inverse, GitLab a créé la surprise en bondissant de 21,6% après avoir relevé ses prévisions de ventes pour l'exercice 2025, avec une nouvelle estimation comprise entre 742 et 744 millions de dollars, dépassant ainsi les attentes initiales de 733 à 737 millions de dollars.
L'Europe termine en baisse, la trajectoire économique américaine inquiète
En Europe, les principales places boursières ont enchaîné une deuxième journée consécutive dans le rouge, principalement en raison de statistiques décevantes et des craintes économiques persistantes.
Le CAC 40 a terminé en nette baisse de -0,98% , cédant 74 points pour clôturer à 7 500 points.
La veille, l'indice avait déjà reculé de 0,93%.
Les investisseurs européens, comme leurs homologues américains, ont pris connaissance des chiffres JOLTS qui ont révélé que les ouvertures de postes aux États-Unis étaient inférieures aux attentes en juillet.
Cette nouvelle a renforcé l'aversion pour le risque, d'autant que les inquiétudes concernant la faiblesse de l'économie chinoise continuent de peser, notamment sur les valeurs du luxe.
Les secteurs technologiques et liés aux semi-conducteurs ont également souffert en Europe.
STMicroelectronics a vu son titre reculer de 1,19%, à 27,04 euros, tandis que Soitec a chuté de 3,80%, s'établissant à 103,90 euros.
Bureau Veritas a également enregistré un recul de 0,74%, à 29,58 euros, après avoir annoncé l'acquisition d'ArcVera Renewables, un spécialiste du conseil en projets d'énergie renouvelable, incluant l'éolien, le solaire et le stockage par batterie.
Sur le plan macroéconomique, la France a enregistré un indice PMI Composite de 53,1 en août, contre 49,1 en juillet, selon S&P Global.
Cette amélioration reflète une hausse de l'activité dans les secteurs manufacturiers et des services.
En Allemagne, l'indice PMI Composite est ressorti à 48,4, un chiffre légèrement inférieur aux attentes, traduisant une contraction modérée de l'économie.
Dans l'ensemble de la zone euro, l'indice PMI Composite a progressé à 51 en août, marquant une légère expansion de l'activité économique, bien que le chiffre reste en dessous des prévisions.
Enfin, les prix à la production industrielle ont augmenté de 0,8% en juillet dans la zone euro et dans l'UE par rapport au mois précédent, selon les dernières données d'Eurostat.
Cette hausse fait suite à une augmentation de 0,6% en juin.
Toutefois, sur une base annuelle, les prix à la production ont baissé de 2,1% dans la zone euro et de 1,9% dans l'UE, un signe des pressions déflationnistes affectant certains secteurs industriels.
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