Wall Street a chuté lundi, entraîné vers le bas par les pertes de Boeing , Goldman Sachs et American Express, les investisseurs se débarrassant des valeurs du secteur du voyage, des grandes entreprises technologiques et d`autres valeurs de croissance, en raison des inquiétudes suscitées par la propagation rapide du variant Omicron et de son impact sur la reprise économique mondiale.
Plusieurs pays d`Europe ont annoncé des restrictions de mouvement, tandis que les États-Unis ont signalé plus de 156 000 cas vendredi.
Au même moment, le sénateur américain Joe Manchin a déclaré qu`il ne soutiendrait pas la loi Build Back Better Act du président, d`un montant de 1 900 milliards de dollars, qui prévoit l`expansion du filet de sécurité sociale américain et la réduction des frais de garde d`enfants et de soins de santé des Américains.
Par ailleurs, le gouverneur de la Fed, M.
Waller, a déclaré vendredi que le relèvement des taux en mars serait très probable, suite à la décision de la Fed de mettre fin plus rapidement que prévu à ses mesures de stimulation de la période pandémique.
A la clôture, le Nasdaq Composite a perdu 1,2 % pour se maintenir à des niveaux qu`il n`avait plus connus depuis le 15 octobre, alors que le Dow Jones et le S&P ont évolué à des niveaux qui n`avaient pas été vus depuis le 3 décembre, après avoir baissé de 1,2 % et de 1,1 %, respectivement.
Du côté des valeurs, lLes financières étaient dans le rouge avec Goldman Sachs en baisse de plus de 3% et Wells Fargo en baisse de 2,8%.
Les banques JPMorgan et Bank of America ont également chuté d`environ 2% chacune.
Caterpillar , Boeing et General Electric ont également perdu du terrain lundi.
L`avionneur a reculé de 3,4%.
Caterpillar et General Electric ont baissé respectivement de 2,7% et 3%.
En Europe, le CAC 40 perd 0,8% et le Stoxx 600 1,3%, Omicron suscite des craintes pour la reprise économique mondiale
Les marchés européens ont ont poursuivi lundi une deuxième séance d`affilée en négatif, les marchés financiers étant pénalisés par l`appétence pour les valeurs refuges sur fond de craintes sur la circulation de variant omicron, à un moment oû¹ les principales banques centrales ont commencé à resserrer leurs politiques monétaires et oû¹ les taux d`inflation restent bien au-dessus des objectifs.
L`instauration depuis dimanche d`un nouveau confinement aux Pays-Bas pour stopper la pandémie du coronavirus a accéléré l`incertitude des gérants de portefeuille alors que le risque de nouvelles actions contraignantes en Zone Euro plane sur la période de fin d`année.
A la clôture, le CAC 40 a terminé en baisse de 0,82% à 6870,1 points.
Le footsie britannique a abandonné 0,99% et le Dax Allemand 1,88%.
L`indice eurostoxx 50 reflue de 1,3%, le ftseurofirst 300 de 1,41% et le stoxx 600 de 1,38%.
Sur le front des entreprises, le tourisme, le transport et les foncières commerciales ont accusé le coup, à l`image d`Air France-KLM qui a baissé de -0,97%.
La foncière commerciale Unibail-Rodamco-Westfield a également été sous tension, terminant en baisse de 2,37%.
Idem pour Klépierre et Gecina.
Quelques rares valeurs ont fini en hausse, comme le numéro un mondial de la bioanalyse Eurofins Scientific ( 2,59%) ou le secteur bancaire.
En effet, BNP Paribas a gagné 0,45% à 56,42 euros superformant ainsi le CAC 40.
La vente de Bank of the West, pour 16,3 milliards de dollars (environ 14,4 milliards d`euros) en numéraire, lui permettant d`amortir le repli de la bourse.
A l`inverse, Ipsen a chuté de plus de 7% après avoir perdu plus de 8% vendredi dernier.
Les opérateurs ont accueilli froidement le partenariat annoncé avec la biotech Genfit.
Ipsen a gagné 8% de cette dernière moyennant 28 millions d`euros.
Dans l`activité économique, aucun indicateur n`est attendu.
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