Journée historique à wall street, le nasdaq progresse depuis le 1er janvier 2020, portée par la fed, les résultats et l`espoir d`un traitement contre le covid-19

La bourse de New York a clôturé en forte hausse, soutenue par les résultats encourageants d'un traitement efficace contre le COVID-19 de la biotech Gilead Sciences et le soutien continu de la FED.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, est monté de 2,21%, à 24,633,86 points et le nasdaq, à forte coloration technologique, de 3,57% à 8,914,71 points.

L'indice élargi S§P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de wall street, a pris 2,66% à 2,939,51 points.

Journée historique à wall street avec le nasdaq qui progresse depuis le début de l'année

Séance étourdissante à wall street, les traders ayant fait abstraction d'un rapport montrant une forte contraction de l'activité économique américaine, portant ainsi les indices US à des records historiques.

En effet, les indices de la bourse de New York pulvérisent les plus fortes hausses mensuelles jamais observées en 135 ans, au-delà des records de janvier 1987 et de décembre 1991.

Le nasdaq quant à lui est passée à une performance positive pour l'année 2020, le nasdaq-100 affiche 2,86% depuis le premier janvier 2020, c'est totalement surréaliste.

Avec des bénéfices attendus en repli de 25% pour 2020 et aucun visibilité pour 2021, le nasdaq se paye environ 8900Pts, c'est-à-dire aussi cher que le 30 décembre 2019, alors qu'il venait de prendre 38% en 12 mois et affichait un PER stratosphérique de 36 selon cercle Finance.

Les actions américaines s'envolent sur les bénéfices et la décision de la fed

wall street s'est profondément enfoncée dans le vert après que la Fed ait maintenu son taux d'intérêt de référence proche de zéro et se soit engagée à le maintenir jusqu'au retour du plein emploi et à la reprise de l'économie.

En effet, la réserve fédérale américaine a laissé, comme attendu, ses taux directeurs inchangés, le taux central des Fed funds restant dans la fourchette de 0% à 0,25%.

Elle concède que l'épidémie de coronavirus provoque d'énormes difficultés humaines et économiques aux Etats-Unis.

La pandémie implique des risques à moyen terme, dit la Fed.

Powell évoque une baisse à deux chiffres du PIB au T2.

Le retour au plein emploi prendra du temps, dit Powell Dans ce contexte, la banque centrale a averti que l'épidémie de coronavirus "pèsera lourdement" sur l'activité économique, tout en promettant d'utiliser la politique monétaire comme il convient pour stimuler la croissance.

L'économie américaine va "probablement chuter à un rythme sans précédent au deuxième trimestre", a même prévenu en cours de séance le président de la Banque centrale américaine Jerome Powell.

Mais pour assurer une reprise "aussi robuste que possible", l'institution utilisera "de manière agressive" tous les outils à sa disposition, a-t-il ajouté.

Du côté des entreprises, les actions Alphabet ont mené le secteur des technologies jeudi, avec une hausse de 8,8 % après avoir réalisé des résultats meilleurs que prévu au premier trimestre, malgré une chute des ventes de publicité.

general electric (-3,24%) a de son côté prévenu que la pandémie allait avoir un gros impact négatif sur ses résultats du deuxième trimestre après une première facture dépassant le milliard de dollars lors des trois premiers mois de l'année.

Ford (-2,23%) a fait part, mardi en fin de journée, d'un manque à gagner de 2 milliards de dollars au premier trimestre et anticipé des pertes encore plus lourdes dans les mois à venir.

wall street en hausse, portée par l'espoir d'un traitement contre le covid-19

Les indices ont, dès le début de la séance, profité de la publication par Gilead Sciences de résultats préliminaires positifs d'un grand essai clinique avec son antiviral expérimental remdesivir.

"Les données montrent que le remdesivir a un effet clair, significatif et positif pour réduire le temps de rétablissement" des malades du nouveau coronavirus Sars-Cov-2, a déclaré par la suite Anthony Fauci, directeur de l'Institut des maladies infectieuses, dans le Bureau ovale de la Maison Blanche.

La biotech s'est toutefois montrée prudente, rappelant que "le remdesivir n'était ni agréé ni approuvé nulle part dans le monde et n'avait pas prouvé sa sécurité ou son efficacité pour le traitement du Covid-19.

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