Le brut regagne du terrain, mais régresse en Asie ce mercredi. Les Etats-Unis devraient enregistrer une augmentation importante de eur réserves de brut pour la semaine dernière.
A New York, le brut WTI pour livraison en mars a reculé de 0,99% à $31,11 le baril.
Le Brent a gagné 2,43% à $32,48 le baril.
American Petroleum Institute aindiqué mardi que les réserves de brut américain ont augmenté de 11,4 millions de barils.
Le Département américain de l‘Energie pourrait annoncer une hausse des réserves de 3,5 millions de barils pour la semaine s‘achevant le 22 janvier.
Les futures sur le brut ont pris près de 4 % mardi alors qu‘un des membres de l‘OPEP a indiqué que l‘organisation pourrait réduire sa production afin d‘endiguer la chute des prix du pétrole.
Les futures sur le brut américain est passé sous les $30 le baril en Asie.
Mardi, les futures sur le brut WTI pour le mois avaient reculé de près de $2 le baril.
Sur l‘ICE, le Brent pour livraison en avril a oscillé entre $30,12 et $33,25 le baril avant de terminer à 32,56, en hausse de 1,25 ou 3,90% pour la séance.
Les futures sur le pétrole de la Mer du Nord ont bondi de plus de 16 % durant la séance avant de redescendre en fin de journée.
Le brut a progressé aux Etats-Unis en début de séance après que Nawal al-Farzaia, le gouverneur de l‘OPEP pour le Koweït, a indiquer que l‘organisation pourrait réduire sa production afin d‘endiguer le recul historique des prix si ses rivaux non membres font de même.
L‘OPEP souhaite coopérer avec les producteurs en dehors de l‘organisation s‘ils veulent sérieusement coopérer avec l‘OPEP.
Les producteurs non membres de l‘OPEP déclarent toujours vouloir coopérer avec l‘OPEP, mais la réalité est toute autre.
La production de l‘OPEP a diminué de 211 000 bpd en décembre, une baisse menée par l‘Arabie saoudite, le Koweït et l‘Irak.
Cette production reste à des taux records, supérieure à 32 millions de barils par jours pour le troisième mois consécutif.
Lors de la réunion entre l‘OPEP et la Russie le mois dernier à Vienne, les deux parties ne sont parvenues à s‘entendre pour réduire leur production respective.
En conséquence, la Russie et l‘Arabie saoudite prévoient un déficit important de leur budget cette année.
Mme Al-Fuzaia a indiqué qu‘elle n‘espérait pas voir le pétrole remonter à son plus haut de juin 2004 et qu‘elle pense que les prix pourraient rester aux environs des $40-$60 jusqu‘en 2020.
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