Le cac 40 ferme en baisse, l'oeil sur la syrie

Investing.com -L‘indice-phare de la bourse de Paris a clôturé sur une baisse de 0,29% jeudi, après un indicateur positif en provenance des Etats-Unis, alors que les investisseurs attendaient toujours une décision américaine sur la marche à suivre en Syrie.

Sur le front des statistiques, les inscriptions au chômage ont diminué de 31,000 à 292,000 la semaine dernière aux Etats-Unis alors que le consensus tablait au contraire sur une hausse à 330,000.

Le Département du Travail a toutefois indiqué que l'ampleur de la contraction est apparemment due à des mises à jour informatiques dans deux Etats, lesquelles ont empêché une évaluation complète.

Par ailleurs, la production industrielle s'est contractée de 1,5% dans la zone euro en juillet, alors que le marchait tablait sur une hausse de 0,1%.

Sur un an, la production industrielle a diminué de 2,1%.

En France, les prix à la consommation ont augmenté de 0,5% le mois dernier après une baisse de 0,3% en juillet.

Du côté des valeurs, EDF restait parmi les valeurs accusant les plus fortes baisses de l‘indice parisien, en repli de 2,38% en fin de séance, alors que Norges Investment Management, filiale de la banque centrale norvégienne, a mis en vente 13 millions d'actions de l'électricien.

Egalement dans le rouge, Sanofi abandonnait 2,17% à la clôture, après l‘annonce du retrait de la demande d'enregistrement du traitement contre le diabète lixisénatide aux Etats-Unis dans l'attente des résultats d'une étude en cours pour en évaluer l'impact cardiovasculaire.

Quant aux banques, elles restaient elles aussi en baisse.

A mi-séance, BNP Paribas cédait 0,51%, tandis que Crédit Agricole et Société Générale lâchaient 0,36% et 0,65% respectivement.

Reuters rapportait plus tôt que la Société Générale étudie la cession de sa filiale asiatique de banque privée, ce qui pourrait rapporter environ 600 millions de dollars.

A l‘inverse, STMicroelectronics restait en forte hausse et engrangeait 6,24% en fin de journée.

Goldman Sachs a relevé ses objectifs de cours de 8,50 à 9,50 euros sur le titre.

vivendi gagnait aussi du terrain et s‘adjugeait 2,99% à la clôture du CAC 40, alors que le groupe a fait savoir qu‘il envisageait une scission de ses activités en deux sociétés, l'une regroupant les activités médias, l'autre étant représentée par sa filiale télécoms SFR.

Le groupe a également nommé Vincent Bolloré à la vice-présidence du conseil.

Ailleurs, l‘EURO STOXX 50 avançait de 0,10% et le DAX cédait 0,03%, tandis que le footsie 100 grappillait 0,03%.

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