Le pétrole recule ce lundi alors que tout le monde se demande quand diminuera l‘offre excédentaire à l‘échelle mondiale.
Le probable relèvement des taux américains, la bonne santé du dollar et le ralentissement de la croissance économique mondiale, particulièrement en Chine, pèsent d‘autant plus.
A Londres, le Brent pour livraison en janvier a décliné de 9 cents, ou 0,19%, à 44,77 dollars le baril en début de séance.
Il avait déjà perdu 60 cents, ou 1,32%, vendredi.
Le pétrole brut pour livraison en janvier sur le Nymex a régressé de 9 cents, ou 0,2%, à 41,61 dollars le baril.
Les futures sur le Nymex avaient baissé de 1,33 dollar, ou 3,09%, vendredi.
A Londres, les futures sur le Brent ont chuté de près de 10 % en novembre et ceux sur le pétrole américain devraient avoir reculer de 10,5 %.
L‘OPEP se réunira vendredi afin de se pencher sur sa stratégie de production.
La plupart des spécialistes pensent que l‘organisation maintiendra son quota de production, malgré la baisse des prix.
La Russie a indiqué qu‘elle n‘enverra pas de hauts représentants à cette réunion.
L‘OPEP risque de conserver ses positions à moins que des producteurs non membres de l‘organisation, comme la Russie, soient en faveur d‘un changement.
La production mondiale de brut dépasse la demande depuis le pic de production d‘huile de schiste aux Etats-Unis et avec la décision de l‘OPEP de maintenir sa production pour défendre sa part de marché.
L‘écart entre les futures sur le Brent et ceux sur le brut WTI est de 3,16 dollars le baril, comparé à 3,15 dollars à la fermeture vendredi.
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