Les prix du pétrole reculent à leur plus bas d‘une semaine en Europe ce mardi.
Les investisseurs craignent que l‘excédent d‘offre coïncide avec un ralentissement économique, notamment en Chine.
A Londres, le Brent pour livraison en avril est tombé à son plus bas intrajournalier et depuis le 28 janvier à $33,46.
Il est ensuite remonté à $33,58 le baril, soit un recul de 67 cents, ou 1,94%.
Hier, les futures sur le Brent échangé à Londres avaient perdu $1,75, ou 4,86%.
Beaucoup s‘interrogent sur le possible accord entre la Russie et l‘OPEP pour réduire la production.
Les prix du Brent sont en hausse de près de 20 % après être tombés à leur plus bas de 12 ans le 20 janvier.
Cette hausse est due au possible accord entre l‘OPEP et les producteurs non membres de l‘OPEP pour réduire la production afin d‘endiguer l‘excédent d‘offre.
La production mondiale de pétrole dépasse la demande depuis le pic de production d‘huile de schiste aux Etats-Unis et après que l‘OPEP a refusé l‘an dernier de réduire sa production.
Les sanctions qui pesaient sur l‘Iran ont été levées récemment, ouvrant a porte à une vague de nouveau pétrole et renforçant les craintes de voir l‘excédent d‘offre s‘accroître.
Le brut pour livraison en mars sur le Nymex recule de 68 cents, ou 2,13%, à $30,95 le baril en début d séance à Londres après avoir chuté à son plus bas depuis le 27 janvier $30,80.
Lundi, les futures sur le pétrole échangé à New York ont décliné de $2,00, ou 5,95%.
L‘indice américain est toujours en hausse de 15 % après être passé le 20 janvier sous les $27, et ce pour la première fois depuis septembre 2003.
L‘écart entre les futures sur le Brent et ceux sur le brut WTI est de $2,63, comparé à $2,62 à la fermeture hier.
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