Le pétrole profite du pib allemand, les informations us a l`oeil

forexpros -Les options sur le brut étaient en forme ce mardi, l'atmosphère s'étant éclaircie après qu'il ait été souligné que l'économie allemande avait dépassé les attentes au second trimestre.

Le volume des ventes et l'inflation au détail des Etats-Unis seront également très surveillés en fin de journée, dans l'espoir de juger de la vigueur de la reprise du pays et de son besoin d'encouragements supplémentaires.

Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à  échéance pour septembre se sont échangés à  93,44 USD le baril en première partie de séance européenne, gagnant 0,75%.

Ils avaient auparavant culminé à  93,53 USD, leur cours le plus élevé du jour, avec une poussée de 0,8%, ayannt culminé le 8 aoà»t à  94,69 USD.

Le moral demeurait plutôt bon, après qu'il ait été signalé que l'Allemagne avait connu une croissance ralentissant moins au second trimestre qu'il n'avait été redouté.

Elle a en effet connu 0,3% d'expansion d'avril à  juin, au lieu des 0,2% espérés, après les 0,5% du trimestre précédent.

Il était d'autre part à  noter que la France avait de son côté stagné sur la màªme période, alors qu'une contraction de 0,1% était crainte.

Ces bonnes nouvelles ont poussé à  bouder les valeurs sà»res, comme le billet vert, au profit de celles liées au goà»t pour le risque, notamment les matières premières ou les actions.

L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à  un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a glissé de 0,25% de son côté pour se situer à  82,27, son plus bas niveau depuis le 7 aoà»t.

Les chiffres de la croissance de la zone euro étaient désormais en ligne de mire pour la mi-journée, de màªme que les performances américaines prévues dans l'après-midi, afin de savoir si d'autres accomodements seront à  l'ordre du jour.

Mais la tendance demeurait haussière malgré tous ces nuages, avès des cours new-yorkais engrangeant près de 17,5% depuis leur creux à  77,27 USD du 28 juin.

L'idée selon laquelle les banques centrales des Etats-Unis, de la zone euro, de la Chine et du Japon pourraient procéder à  de nouvelles injections de capitaux afin de donner un coup de fouet à  la croissance y a fortement contribué.

L'envenimement des relations entre Israà«l et l'Iran n'a pas non plus été en reste.

La possibilité d'une absence des livraisons de ce dernier avait contribué à  tirer les cours vers le haut en fin d'année dernière et au premier trimestre de celle en cours.

L'angoisse qu'une escalade de l'agressivité dans leurs relations ne déclenche un conflit armé dans la région, et ne fasse s'envoler les prix du brut restait présente.

Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour octobre ont avancé de 0,5% pour s'établir à  112,3 USD du baril dans le màªme temps, soit 18,85 USD de mieux que leurs homologues américaines.

Elles avaient établi vendredi un pic à  113,52 USD, leur valeur la plus forte depuis le 10 mai.

Leurs cours, établis à  Londres, se sont eux aussi trouvés tirés vers le haut ces dernières semaines, avec une envolée de près de 20% depuis leurs ornières de juin, en raison de la peur d'une diminution des livraisons provenant de la Mer du Nord, et du renforcement de l'embargo pétrolier imposé à  l'Iran depuis le premier juillet.

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