Les prix de l‘or varient peu ce mardi après avoir perdu plus de 3 % hier., En cette ultime semaine de l‘année, les échanges devraient être restreints alors que bon nombre d‘investisseurs ont déjà fait leurs comptes, ce qui réduit les liquidités sur les marchés et accroît la volatilité.
Le brut pour livraison en février sur le Nymex a progressé de 6 cents, ou 0,18%, à $36,88 le baril en début de séance en Europe.
Il avait reculé hier de $1,29, ou 3,39%.
Bien qu‘ils avaient affiché de beaux gains la semaine dernière, les futures du pétrole sur le Nymex affichent toujours une déclin de près de 30 % en 2015.
Les prix sont tombés à $34,29 plus tôt ce mois-ci, leur plus bas depuis février 2009.
Tout le monde attend les chiffres américain sur les réserves de brut et de produits raffinés afin d‘estimer l‘état de la demande aux Etats-Unis.
American Petroleum Institute publiera son rapport sur les réserves dans la journée.
Puis, ce sera au tour du gouvernement de publier son rapport mercredi, celui-ci pouvant indiquer une baisse de 2,5 millions de barils dans la semaine du 25 décembre.
A Londres, le Brent pour livraison en février a progressé de 4 cents, ou 0,11%, à $36,66 le baril.
Les futures sur le Brent échangé à Londres avaient décliné lundi de $1,27, ou 3,35%.
Le Brent devrait connaître un recul de 36 % cette année, tandis que les inquiétudes concernant l‘excédent d‘offre ont influé sur les marchés pendant une grande partie de 2015.
Les prix ont chuté à $35,98 le 22 décembre, un niveau inédit depuis juillet 2004.
Les futures du pétrole ont fortement régressé ce mois-ci après que l‘OPEP a refusé de réduire sa production en vue d‘enrayer l‘offre excédentaire mondiale.
La production mondiale de brut dépasse la demande depuis le pic de production d‘huile de schiste aux Etats-Unis et après que l‘OPEP a maintenu l‘an dernier sa production pour défendre sa part de marché.
L‘écart entre les futures sur le Brent et ceux sur le brut WTI est de 22cents, comparé à 19 cents à la fermeture lundi.
Le Brent et le WTI sont tombés à leur plus bas depuis plusieurs années alors que le marché américain du pétrole risque de se resserrer après que le Congrès à levé une interdiction vieille de 40 ans sur les exportations de pétrole intérieur.
L‘excédent d‘offre va se renforcer une fois le retour de l‘Iran sur le marché du pétrole en 2016.
Les analystes annoncent une production de 500 000 barils pour le pays, ce qui n‘est pas de bonne augure pour les prix.
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