Bourse : Le CAC 40 attendu en repli avant le verdict de S&P sur la note souveraine de la...
Vendredi 29 novembre 2024 08:37
La Banque des règlements internationaux (BRI) a alerté sur le fait que l‘économie mondiale risquait de tomber dans la tourmente étant donné que les banques centrales tirent les taux en territoire négatif.
Le chef de la BRI, Claudio Borio, a indiqué en se basant sur un rapport trimestriel publié dimanche par l‘institution que une période de turbulences s‘annonce.
C.
Borio a fait remarquer qu‘une période de vente massive record avait eu lieu en ce début d‘année.
Les investisseurs digèrent la hausse historique des taux américains après que le prix de l‘argent est resté à zéro pendant sept ans.
La BRI s‘inquiète concernant les choix laissés aux banques centrales et redoute que les marchés perdent confiance dans leur capacité à réagir.
Les investisseurs craignent de plus en plus les mesures de soutien en matière de politique monétaire face aux faibles perspectives de croissance.
La BRI a indiqué qu‘avec le resserrement fiscal et les politiques structurelles au repos, les mesures des banques centrales arrivent à leurs limites.
La décision de cinq banques centrales (la BCE, la BNS, la DN, la Riksbank et la BoJ) de passer leur taux en territoire négatif est au cœur de la question qui anime la BRI.
Selon un économise de la BRI, si les taux négatifs n‘alimentent pas les taux de prêt pour les ménages et les entreprises, alors ils perdent leur raison d‘être.
Même si les taux négatifs étaient efficaces, ils ils pourraient nuire à la rentabilité des banques.
C.
Borio a insisté sur le fait qu‘il y avait peu de place pour des manœuvre politique et à indiqué que même la politique monétaire actuelle exceptionnellement accommodante n‘était pas parvenue à résoudre les problèmes de croissance décevante et d‘inflation.
C.
Borio a déclaré que les investisseurs avaient pris connaissance de la situation et que leur confiance dans les pouvoirs de guérison des banques centrales avaient régressé, probablement pour la première fois.
Les responsables de politique monétaire devrait également tenir compte de la situation actuelle, a conclu C.
Borio.
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