Le pétrole est tombé aux alentours de $30 le baril ce mardi. L‘état de santé de l‘économie chinoise suscite les craintes concernant une offre excédentaire qui pourrait s‘étendre plus longtemps que prévu.
A Londres, le Brent pour livraison en mars a perdu 71 cents, ou 2,23%, à $31,17 le baril en début de séance.
Il était tombé plus tôt à son plus bas depuis avril 2004 à $30,77.
Lundi, les futures sur le Brent échangé à Londres ont perdu $2,05, ou 6,04%.
Les prix ont chuté de près de 17 % depuis le début 2016.
Les investisseurs craignent que la chute des bourses chinoises s‘étende à d‘autres secteurs de l‘économie chinoises et que la demande de cuivre de la Chine décline.
La Chine est le deuxième consommateur de pétrole et a contribué à l‘accroissement de la demande.
Le brut pour livraison en février sur le Nymex à perdu 78 cents, ou 2,47 %, à $30,63le baril.
Il avait reculé plus tôt à son plus bas depuis décembre 2003 à $30,42.
Les futures sur le pétrole échangé à New York ont perdu lundi $1,75, ou 5,28%.
Tout le monde attend les chiffres américains hebdomadaires sur les stocks de brut et de produits raffinés afin d‘estimer l‘état de la demande aux Etats-Unis.
American Petroleum Institute publiera son rapport sur les réserves dans la journée.
Mercredi, le gouvernement publiera le sien, qui pourrait indiquer une augmentation des stocks de 2,5 millions de barils lors de la semaine du 8 janvier.
L‘écart entre les futures sur le Brent et ceux sur le brut WTI est de 54 cents, comparé à 47 cents à la fermeture lundi.
La production mondiale de pétrole dépasse la demande depuis le pic de production d‘huile de schiste aux Etats-Unis et après que l‘OPEP a refusé l‘an dernier de réduire sa production.
Beaucoup pensent que l‘offre va devenir de plus en plus excédentaire cette année en raison de la forte production en Amérique du Nord, en Arabie saoudite et en Russie.
La question de l‘excédent d‘offre sera exacerbée une fois que l‘Iran sera de retour sur le marché du pétrole l‘an prochain suite à la levée des sanctions que pesaient sur le pays.
Les analystes avancent que l‘Iran pourrait accroître la production de 500 000 barils, ce qui aggraverait la chute des prix.
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