Les prix du pétrole continuent à reculer ce mercredi alors que les membres de l‘OPEP sont en déplacement à Téhéran afin de convaincre l‘Iran de participer à un gel de la production de pétrole.
Le ministre vénézuelien Eulogio Del Pino et le ministre irakien Adel Abdel Mahdi doivent se rendre à Téhéran pour s‘entretenir avec leur homologue iranien, Bijan Zanganeh, en vue de parvenir à un accord pour réduire la production de pétrole et relancer les prix.
L‘Iran a signalé qu‘il continuerait à intensifier sa production jusqu‘à atteindre les niveaux enregistrés avant la levée des sanctions internationales qui pesaient sur lui il y a peu.
Les prix du brut ont été bradés hier après la réunion entre les ministres saoudien, russe, qatari et vénézuélien qui a débouché sur un consensus visant à geler la production.
Or, l‘accord trouvé est subordonné à la participation des autres pays producteurs.
Cela à déçu les investisseurs, qui espéraient une réduction coordonnée de la production.
Les futures sur le pétrole sont en recul de près de 70 % depuis l‘été 2014.
La production mondiale de brut dépasse la demande depuis le pic de production d‘huile de schiste aux Etats-Unis et après que l‘OPEP a refusé l‘an dernier de réduire sa production afin de défendre sa part de marché.
Le brut pour livraison en mars sur le Nymex a abandonné 19 cents, ou 0,64%, à $28,84 le baril.
Les futures sur le Nymex avaient déjà reculé de 40 cents, ou 1,36 %, hier.
Tout le monde attend de nouveaux chiffres sur les réserves américaines de brut et de produits raffinés pour estimer l‘état de la demande dans le pays.
American Petroleum Institute publiera son rapport sur le réserves dans la journée.
Le rapport du gouvernement, diffusé jeudi, pourrait montrer que les réserves ont augmenté de 3,9 millions de barils dans la semaine s‘achevant le 12 février.
Les prix du pétrole américain est en baisse de 24 % depuis le début de l‘année.
Les futures sont tombés à leur plus as de 13 ans jeudi dernier, tandis que les réserves à Cushing ont atteint leur record, soulignant les inquiétudes concernant l‘offre excédentaire.
A Londres, le Brent pour livraison en avril a perdu 21 cents, ou 0,65%, à $31,97 le baril.
Les futures sur le Brent échangé à Londres avaient décliné mardi de $1,21, ou 3,62%.
Le Brent est en baisse de près de 15 % depuis le début 2016 et les investisseurs redoutent qu‘une importante offre excédentaire de brut coïncide avec un ralentissement économique mondial.
L‘écart entre les futures sur le Brent et ceux sur le brut WTI est de $3,13 le baril, comparé à $3,14 à la clôture hier.
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