France : L'indicateur mesurant le moral des ménages en France est resté stable en décembre, après les attentats, même si les craintes concernant le chômage sont reparties à la hausse, a annoncé mercredi l'Insee dans un communiqué.

Le moral des ménages en France est resté stable en décembre pour le troisième mois consécutif à 96 points, un niveau inférieur à sa moyenne de longue période, qui est de 100 points.
L'Institut établit cet indicateur à partir de divers soldes d'opinion divisés en deux grandes catégories: l'une portant sur la situation personnelle des ménages, l'autre sur leur perception de l'évolution économique générale.
En décembre, l'opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée est restée quasi stable (-1 point), mais celle sur leur situation future s'est améliorée de 3 points.
'Ces deux soldes restent toutefois en dessous de leur moyenne de longue période', indiquent les résultats de l'enquête mensuelle de l'Insee, menée du 26 novembre au 16 décembre.
Le chômage a légèrement baissé en novembre, en France, selon des chiffres dévoilés la veille de Noël par le ministère du travail.
Une baisse enregistrée, notamment, chez les moins de 25 ans.
En revanche, elle ne concerne pas les seniors.
Les prix à la production industrielle de la zone euro ont reculé de 0,2% en novembre par rapport à octobre, après une baisse de 0,3% le mois précédent, selon les données publiées mercredi par l'office européen de statistiques eurostat.
Cette nouvelle baisse est une 'déception pour la banque centrale européenne (BCE)', a relevé Howard Archer, analyste de IHS Global Insight.
La BCE s'évertue depuis des mois à relancer l'économie avec un objectif d'inflation d'un tout petit peu moins de 2%.
'Même si elle est probablement frustrée par les derniers chiffres des prix à la consommation et à la production, elle devrait rester en mode 'wait and see' au moins sur le court terme, tout en soulignant qu'elle est prête à prendre des actions supplémentaires si nécessaire', a ajouté M.
Archer.
Etats-Unis : Le secteur privé aux Etats-Unis a créé 257,000 emplois en décembre, une progression nettement supérieure aux attentes et dont l'ampleur est la plus importante depuis décembre 2014, selon l'enquête mensuelle publiée mercredi par ADP, le spécialiste de l'externalisation de la gestion des ressources humaines.
Favoriser le cumul d'activités, consolider la protection sociale.
L'année 2015 a été un millésime record pour l'industrie automobile américaine, qui a réalisé ses meilleures ventes de voitures depuis 2000.
Les créations d'emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis ont été plus robustes que ne l'attendaient les analystes en décembre, selon l'enquête mensuelle publiée mercredi par la société de services informatiques aux entreprises ADP.
Le nombre d'embauches dans le secteur privé s'est établi à 257,000 contre 211,000 en novembre (chiffre révisé en baisse).
C'est le niveau le plus élevé depuis un an.
Le Congrès des Etats-Unis a approuvé une vaste réforme du Fonds monétaire international.
Elle renforce le poids des pays émergents même si Washington conserve un droit de veto.
Suisse : Un an après le choc du franc fort, Raiffeisen estime que la période d'adaptation va se prolonger pour l'économie helvétique.
Les nouvelles immatriculations de véhicules de tourisme en Suisse et au Liechtenstein ont atteint l'an dernier le nombre de 323'783, soit une progression de 7,2% en comparaison annuelle.
Portugal : Le taux de chômage au Portugal s'est maintenu en novembre à 12,4% mais a nettement augmenté pour les moins de 25 ans et touche désormais plus d'un jeune sur trois, a annoncé mercredi l'Institut national des statistiques (Ine).
Le pourcentage de jeunes sans emploi s'est ainsi établi à 33,4%, contre 32,4% le mois précédent.
Pour l'ensemble de la population portugaise, le chômage stagne pour le troisième mois consécutif.
Le taux de chômage trimestriel était descendu fin juin 2015 à 11,9%, reculant, avec interruptions, depuis le premier trimestre 2013, lorsqu'il avait atteint un record historique de 17,5%.
Au troisième trimestre de l'an dernier, il était resté inchangé.
Allemagne : Les immatriculations de voitures neuves en Allemagne ont progressé de 6% sur l'ensemble de l'année 2015, enregistrant ainsi une accélération par rapport à 2014, a annoncé mardi la fédération allemande du secteur.
Grèce : Malgré le vent d'optimisme qui soufflait ces dernières semaines autour des négociations entre la Grèce et ses créanciers, le gouvernement soutenu par le peuple hellénique a une nouvelle fois rejeté les propositions européennes, plaçant désormais la péninsule dans une situation critique.
On annonçait pourtant des concessions d'Athènes, notamment sur les retraites ou la TVA.
Mais les échecs successifs des tractations ont finalement convaincu le gouvernement grec de réévaluer sa légitimité.
Le temps d'organiser un référendum, les banques du pays ont fermé leur porte tandis qu'un contrôle des capitaux contraint les grecs à un retrait quotidien maximum fixé à 60 euros.
Le milliard 6 dû au FMI le 30 juin n'est en outre jamais arrivé à Washington.
Bien qu'elle semble toujours condamnée à glisser plus bas au cours des prochains mois, la monnaie unique continue de s'accrocher à un range plutôt serré en marge d'un accord un peu flou entre la Grèce et ses créanciers.
Le peuple a voté non, Alexis Tsipras a dit oui : le feuilleton grec est parfois difficile à suivre.
Au pied du mur après le rejet par son peuple des propositions des créanciers, le Premier Ministre grec a dû trancher bien malgré lui entre la faillite et la survie, renforçant l'incompréhension de son opinion publique et des observateurs quant à l'intérêt du dernier référendum.
Alors qu'il s'attelle désormais à rassembler son camp pour assurer un vote positif du Parlement quant à la nouvelle cure d'austérité qui s'annonce, les investisseurs restent très prudents face au manque de détails et aux perspectives incertaines à long terme dont souffre ce premier consensus forcé.
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