Italie : La Banque centrale d'Italie a revu à la baisse lundi ses prévisions de croissance tablant désormais sur une augmentation du PIB de 1,1% en 2016 et de 1,2% en 2017, contre respectivement 1,5% et 1,4% prévu en janvier.

Mario Draghi a douché les espoirs d’une normalisation très rapide du statut des titres grecs.
France : Le ministre des Finances français Michel Sapin a estimé lundi qu'il n'était pas 'illégitime' de redistribuer les fruits de la croissance alors que 'l'économie allait mieux', tout en assurant que le retour du déficit sous la barre des 3% en 2017 était un objectif 'intangible'.
'Il y a un élément qui est intangible, inamovible, indépassable, c'est l'objectif (.
) de passer en dessous des 3%' l'année prochaine, a déclaré le ministre lors d'une rencontre avec des journalistes.
L'encours des crédits aux particuliers a progressé de 3,6% en France sur les douze mois à fin avril, un rythme à peine moins élevé qu'en mars , selon les données brutes publiées mardi par la Banque de France.
Cette évolution reflète un petit ralentissement pour les crédits à l'habitat ( 3,2% après 3,4%) et un rythme toujours très dynamique des crédits à la consommation ( 5,2% après 5,3%), dont la croissance dépasse 5% pour le troisième mois consécutif, ce qui ne s'était pas produit depuis huit ans.
La production de nouveaux crédits à l'habitat est repartie en hausse (15,0 milliards après 13,6 milliards en mars) en raison d'un rebond des renégociations, qui représentent 30,8% (29,1% en mars) du total, à la faveur de la baisse des taux.
Les flux nets de nouveaux crédits immobiliers, en tenant compte des amortissements et des renégociations, ont été positifs de 1,92 milliard, après 2,32 milliards un mois plus tôt.
S'agissant des crédits à la consommation, la production a diminué sur le mois (4,37 milliards d'euros après 4,48 milliards en mars).
Etats-Unis : Les sites d'information en ligne n'ont pas compensé les suppressions d'emplois massives dans la presse papier enregistrées depuis 1990, selon des chiffres publiés lundi par le département du Travail, le total des effectifs ayant fondu d'environ un quart.
Entre janvier 1990 et mars 2016, date des derniers chiffres disponibles, les journaux américains ont perdu près de 60% (59,7%) de leurs emplois, soit 271,800 postes au total.
A cela s'ajoutent les postes supprimés dans la presse papier magazine, qui a mieux résisté mais a tout de même perdu plus d'un tiers (36%) de ses effectifs.
Dans le même temps, les sites d'information sur internet et d'édition de contenu vidéo ont vu le nombre de leurs employés quasiment multiplié par sept, passant de 28.
Janet Yellen a en outre assuré qu'une possible sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, qui est soumise à référendum le 23 juin, pourrait alarmer les investisseurs et avoir 'd'importantes répercussions' économiques.
La présidente de la banque centrale américaine Janet Yellen a jugé lundi 'inquiétants' les récents chiffres de l'emploi aux Etats-Unis et a renoncé à préciser quand il serait approprié de relever les taux d'intérêts.
Lors de sa dernière intervention publique fin mai, la dirigeante avait pourtant promis une nouvelle hausse 'dans les prochains mois' après celle décidée en décembre après 7 ans de politique de taux zéro.
Depuis, le rapport sur le marché du travail en mai publié vendredi a fait apparaître le plus faible niveau de créations d'emplois depuis septembre 2010.
'Ce récent rapport sur l'emploi a été, globalement, inquiétant', a reconnu Mme Yellen lors d'un discours à Philadelphie (est), tout en assurant qu'il pourrait s'agir d'une 'aberration' temporaire.
La dirigeante a toutefois reconnu que cette contre-performance reflétait la 'considérable incertitude' sur l'économie américaine et mondiale.
Suisse : Prudemment optimiste quant aux perspectives de l'économie helvétique, economiesuisse revoit en légère hausse sa prévision de croissance pour l'année en cours.
Le premier ministre indien Narendra Modi s’est arrêté à Genève pour rencontrer Johann Schneider-Ammann.
La relance du commerce a été au cœur des entretiens.
Les différends fiscaux sont en voie d’être apaisés.
Russie : L'inflation s'est maintenue pour le deuxième mois de suite à 7,3% sur un an en mai en Russie, après avoir fortement ralenti en début d'année, selon des statistiques publiées lundi par l'agence fédérale Rosstat.
Par rapport à avril, les prix à la consommation ont augmenté de 0,4%, comme en avril par rapport à mars et conformément aux attentes des économistes interrogés par l'agence Interfax.
La hausse des prix a été soutenue par les services ( 0,5% sur un mois), les céréales et le pain, le poisson, les pommes de terre ou encore la betterave.
L'envolée des prix de fin 2014 et début 2015, avec un taux annuel d'inflation à plus de 15% une grande partie de l'an dernier, s'est nettement modérée ces derniers mois.
Mais la banque centrale continue de marteler qu'elle craint un nouveau dérapage en cas de rechute des prix du pétrole, de nature à plomber le rouble, ou si le gouvernement relâche ses efforts de rigueur budgétaire.
Hong Kong : La bourse de Hong Kong a fermé lundi sur une hausse modérée de 0,40% après la publication de chiffres de l'emploi aux Etats-Unis jugés décevants et qui laissent présager une politique monétaire inchangée à court terme, tandis que Shanghai cédait 0,16%, dans l'attente d'indicateurs chinois.
L'indice composite Hang Seng, après avoir cédé du terrain en début de séance, a finalement gagné 82,98 points à 21,030,22 points.
La bourse de Shanghai a en revanche fermé en légère baisse, l'indice composite perdant 4,58 points, à 2,934,10 points, dans un volume d'échanges de 172,4 milliards de yuans (23,08 milliards d'euros).
Espagne : Le ministre français des Finances, Michel Sapin, a assuré lundi que l'Eurogroupe n'était pas dans 'un esprit de sanction' à l'égard de l'Espagne, dont le déficit budgétaire a fortement dérapé l'année dernière.
Allemagne : Réagissant aux piètres commandes industrielles allemandes annoncées ce matin, Natixis se dit conforté dans son hypothèse d'un ralentissement marqué de la croissance de l'économie allemande au deuxième trimestre, par rapport à celle du premier.
Elles ont chuté de 2% en avril, après une hausse de 2,6% (révisée de 1,9% en estimation initiale) le mois précédent.
Cette baisse s'avère donc nettement supérieure à celle de 0,5% qui était attendue en moyenne par les économistes.
Cette chute des commandes est exclusivement liées à celles en provenance des pays hors zone euro (-8,3%), alors que celles en provenance d'Allemagne et du reste de la zone se sont accrues de 1,3% et de 2,5% respectivement.
'Comme d'habitude, une partie de la fluctuation s'est expliquée par les commandes à gros ticket', souligne Natixis, qui pointe un retrait de 6,1% des commandes de biens d'investissement, leur plus forte depuis août 2014.
0 Commentaire