Les exportations et les importations chinoises ont décliné en octobre à un rythme moins important qu’attendu, un soulagement pour l’économie chinoise, dépendante des exportations, alors que Pékin tente de conclure un accord commercial avec Washington.

Les exportations chinoises chutent moins que prévu
Les exportations de la Chine ont chuté de 0,9 pour cent d'une année sur l'autre à 212,93 milliards d'USD en octobre 2019, par rapport aux estimations du marché d'une baisse de 3,9 pour cent et après une chute de 3,2 pour cent en septembre.
C'était le troisième mois consécutif de baisse annuelle des ventes à l'étranger, dans un contexte d'affaiblissement de la demande mondiale et de conflit commercial continu avec les Etats-Unis.
Les ventes de produits raffinés (-44,6 %), de produits sidérurgiques (-81,4 %), d'aluminium sous forme brute et de produits en aluminium (-10,6 %), de charbon (-29,6 %) et de coke et semi-coke (-67,8 %) ont diminué.
En revanche, les exportations de terres rares ont augmenté de 17,4 % pour atteindre 3 639,2 tonnes et celles de pétrole brut ont bondi de 321 77,3 % pour atteindre 45,51 millions de tonnes.
En outre, les ventes de riz ont bondi de 34,2 pour cent à 251 000 tonnes.
Les importations chinoises chutent moins que prévu en octobre
Les importations en Chine ont chuté de 6,4 % par rapport à l'année précédente pour atteindre 170,12 milliards d'USD en octobre 2019, alors que le consensus du marché était de 8,9 % et après une baisse de 8,5 % en septembre.
Il s'agissait du septième mois consécutif de baisse annuelle des importations, les achats de soja ayant chuté (-10,7 pour cent), la contraction du cheptel porcin du pays ayant réduit la demande de tourteau de soja.
De plus, les achats de gaz naturel ont chuté de 10,6 %, marquant ainsi la première baisse depuis novembre 2016.
De plus, les achats ont diminué pour les produits raffinés (-13,1 %), le mazout (-20,9 %) et les produits de l'acier (-9,9 %).
En revanche, les achats de pétrole brut ont bondi de 11,5 % pour atteindre un niveau record, les nouvelles raffineries ayant stimulé la demande et les petites usines indépendantes ayant maintenu leur capacité de production dans des marges de raffinage stables.
De plus, les achats de cuivre sous forme brute (1,9 %), de cuivre et concentrés (22,0 %), de charbon (11,2 %) et de minerai de fer (5,1 %) ont augmenté.
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