Zone euro : Fort repli, inattendu, des indices PMI en Europe au mois de mars, en première estimation.
Contrairement à la France, les indices PMI flash de la zone euro ne mettent pas en évidence une contraction de l'activité dans le secteur privé en mars.
L'industrie manufacturière de la zone euro est celle qui a le plus reculé depuis la mi-2013
Le PMI manufacturier IHS Markit de la zone euro a encore chuté à 47,6 en mars 2019 contre 49,3 le mois précédent et en dessous du consensus du marché de 49,5 une estimation préliminaire a montré.
Selon les dernières données, le secteur manufacturier a enregistré la contraction la plus rapide depuis avril 2013, la production s'étant contractée le plus en près de six ans et les nouvelles commandes ayant chuté le plus depuis décembre 2012, sous l'effet de la plus forte baisse des nouvelles commandes à l'exportation depuis août 2012.
L'emploi a plus ou moins stagné, ce qui a entraîné la plus faible hausse depuis plus de quatre ans et l'achat d'intrants a chuté à un niveau qui n'avait pas été observé depuis six ans.
Du côté des prix, les coûts des intrants ont augmenté à un rythme plus modéré.
En ce qui concerne l'avenir, l'optimisme s'est assoupli pour atteindre son niveau le plus faible depuis décembre 2012.
Parmi les plus grandes économies de la zone euro, la production manufacturière allemande a chuté au plus fort taux depuis août 2012 et l'activité industrielle française est retombée en territoire de contraction.
L'excédent des transactions courantes de la zone euro est le plus faible depuis 2016
L'excédent des opérations courantes de la zone euro s'est réduit à 9,3 milliards d'euros en janvier 2019, contre 9,7 milliards au même mois un an auparavant.
Il s'agit du plus faible excédent de la balance courante depuis janvier 2016, l'excédent des biens s'étant réduit à 6,7 milliards d'euros, contre 11,1 milliards il y a un an, et le déficit des revenus secondaires ayant augmenté, passant de 12,1 milliards à 13,5 milliards.
D'autre part, l'excédent des services est revenu à 4,8 milliards d'euros, contre 6,8 milliards un an plus tôt, et l'excédent des revenus primaires est passé de 3,8 milliards à 11,2 milliards d'euros.
La croissance de l'activité des services dans la zone euro reste solide
Le PMI IHS Markit Eurozone Services s'est établi à 52,7 en mars 2019 à 52,7, peu différent de celui du mois précédent (52,8) et conforme aux attentes du marché, selon une estimation préliminaire.
Bien que les entrées de nouvelles affaires aient augmenté dans le secteur des services, les exportations ont chuté dans la plus grande mesure observée depuis que les données étaient disponibles pour la première fois à la fin de 2014.
Entre-temps, les arriérés de travail ont diminué pour la deuxième fois en trois mois, ce qui a contribué à un ralentissement de la croissance de l'emploi dans le secteur des services, la deuxième plus faible depuis un peu plus de deux ans.
Parmi les plus grandes économies de la zone euro, la croissance du secteur allemand des services est restée vigoureuse, tandis que l'activité économique française est retombée en territoire de contraction.
La croissance de la production dans la zone euro ralentit en mars
Le PMI composé IHS Markit Eurozone Eurozone a baissé à 51,3 en mars 2019 par rapport aux 51,9 du mois précédent et en dessous des attentes du marché de 52, selon les estimations préliminaires.
Les fabricants ont enregistré leur plus forte baisse depuis six ans, tandis que les fournisseurs de services ont fait preuve d'une plus grande résilience.
Dans l'ensemble, la croissance des entrées de commandes a stagné pour un deuxième mois consécutif, les commandes à l'exportation ayant le plus baissé depuis septembre 2014 et les arriérés de travail ayant enregistré la plus forte baisse depuis novembre 2014.
La croissance de l'emploi s'est donc ralentie pour atteindre son niveau le plus faible depuis septembre 2016.
Sur le front des prix, les prix des intrants ont augmenté au rythme le plus lent depuis octobre 2016, tandis que l'inflation moyenne des prix de vente a légèrement augmenté.
En ce qui concerne l'avenir, les attentes des entreprises en matière de production pour l'année à venir ont reculé.
Parmi les plus grandes économies de la zone euro, la croissance du secteur privé allemand s'est ralentie pour atteindre son plus bas niveau depuis juin 2013, tandis que l'activité économique française a baissé pour la troisième fois en quatre mois.
Allemagne : Le secteur manufacturier s'est encore contracté en mars, au risque d'alimenter les craintes que les conflits commerciaux n'amplifient le ralentissement d'activité de la première économie européenne.
En Allemagne, l'indice manufacturier est tombé à 44,7, tandis qu'en France, les trois sous-indices sont repassés en contraction (sous le seuil de 50), après le rebond de février.
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