Zone euro : Face aux risques politiques menaçant une conjoncture déjà morose, la banque centrale européenne devrait se montrer disposée mercredi à prendre de nouvelles mesures de soutien, sans les préciser dès maintenant.
La fédération bancaire allemande BdB a appelé lundi la banque centrale européenne (BCE) à réduire les coûts liés aux réserves excédentaires déposées auprès d'elle en leur appliquant un taux modulé.
Lors de sa réunion de mars, la BCE avait abaissé ses prévisions de croissance et d'inflation à l'horizon 2021, et repoussé à 2020 l'heure de remonter ses taux, contre "l'été 2019" auparavant.
Elle avait aussi annoncé pour septembre une nouvelle salve de prêts géants bon marché pour les banques, dits TLTRO III, pour préserver des conditions financières favorables en zone euro.
Mais, depuis ces "petits pas dans le noir", selon la formule du président de l'institution Mario Draghi, rien n'est venu éclaircir l'horizon économique.
Les mesures de la BCE
La BCE devrait donc rappeler qu'elle dispose d'une "boîte à outils" au cas où la situation se détériorerait, et continuer à réinvestir son stock pléthorique de 2,600 milliards d'euros d'obligations acquises depuis mars 2015.
Pour une majorité d'observateurs, l'institution de Francfort devrait par ailleurs prendre son temps avant de dévoiler les détails des prochains prêts géants aux banques, en visant le milieu d'année.
Aide aux banques ?
Comme en 2016 et 2017, les banques les plus fragiles, parmi elles les italiennes, devraient se précipiter sur le prochain programme.
Royaume-Uni : Un sommet européen extraordinaire a été programmé mercredi pour examiner la demande du Royaume-Uni de repousser à nouveau la date de sortie de son pays de l'Union.
La Première ministre britannique, Theresa May, a demandé un report au 30 juin alors que la date est actuellement fixée à ce vendredi.
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