France : L'indice IHS Markit PMI manufacturier final français du mois de mars est ressorti sans grande surprise assez déprimé.
Le PMI manufacturier IHS Markit France a baissé à 49,7 en mars 2019 contre 51,5 le mois précédent et légèrement supérieur aux estimations précédentes de 49,8.
Les entrées de commandes et les commandes à l'exportation ont diminué, principalement en raison de la baisse de la demande dans les secteurs de l'automobile et du commerce de détail.
La création d'emplois s'est également ralentie pour atteindre son plus bas niveau depuis le déclin observé en décembre dernier.
Sur le front des prix, l'inflation des prix des intrants s'est ralentie pour un quatrième mois consécutif et a atteint son plus bas niveau en près de deux ans et demi, mais elle a été globalement forte.
Pour ce qui est de l'avenir, le sentiment a chuté à son plus bas niveau sur trois mois en raison des inquiétudes suscitées par la faiblesse de la demande.
Suisse : Le fmi prévoit une croissance au ralenti en suisse, il estime que les risques pour l'économie helvétique pourraient venir d'une intensification des tensions commerciales internationales et des incertitudes politiques en Europe.
Zone euro : Le taux d'inflation de la zone euro tombe en dessous des prévisions.
Le tassement inattendu de l'inflation de la zone euro en mars justifie la décision de la banque centrale européenne (BCE) de surseoir à une hausse des taux mais souligne aussi la difficulté de sa tâche dans un contexte de ralentissement économique marqué.
Les prix de détail ont augmenté de 1,4% annuellement en mars, a annoncé Eurostat lundi, alors que le consensus tablait sur une inflation inchangée par rapport à février, à 1,5%, des taux bien éloignés de l'objectif de la BCE qui est une inflation d'un petit peu moins de 2%.
Plus préoccupant encore, hors prix de l'énergie et prix des produits alimentaires non conditionnés, la hausse des prix de détail se limite à 1,0% en mars -la plus faible depuis avril 2018 - contre 1,2% en février.
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