France : Sur l'ensemble des marchés (intérieur et extérieurs), les prix de production des produits industriels sont en hausse pour le quatrième mois consécutif ( 0,3% en août après 0,6% en juillet); sur un an, ils restent dynamiques ( 3,6% après 3,7% en juillet).
En août 2018, les prix agricoles à la production accélèrent de nouveau à 3,3% sur un an (après 1,3% en juillet et 0,5% en juin).
Hors fruits et légumes, ils sont en hausse de 3,2% sur un an (après 0,5% en juillet) et s'élèvent de 1,5% sur un mois.
En août 2018, les dépenses de consommation des ménages en biens augmentent de 0,8% en volume*, après une stabilité en juillet ( 0,0%).
Cette hausse est portée par le bond de la consommation en biens fabriqués ( 2,5% après 0,0%), malgré le repli de la consommation alimentaire (?0,6%) et des dépenses d'énergie (?0,5%).
Sur un an, les prix à la consommation ralentiraient à peine en septembre 2018: 2,2% après 2,3% en août, selon l'estimation provisoire réalisée en fin de mois.
Cette légère baisse de l'inflation résulterait, d'une part, d'un ralentissement des prix des services et de l'énergie et, d'autre part, d'un recul un peu plus marqué de ceux des produits manufacturés.
En revanche, la baisse de l'inflation serait atténuée par une nette accélération des prix des produits alimentaires liée à celle des prix des produits frais.
Les prix à la consommation ont légèrement ralenti sur un an, passant à 2,2% en septembre (contre 2,3% en août), en raison notamment du recul des produits manufacturés, selon les chiffres provisoires publiés vendredi par l'Insee.
Italie : Les partis anti-systèmes ont gagné le bras de fer contre le ministre des Finances sur le déficit italien.
Il devrait atteindre 2,4% en 2019.
Les taux italiens passent les 3,2% et la bourse de Milan chute de 4%.
Le commissaire européen aux Affaires économiques et financières Pierre Moscovici a estimé vendredi que le budget italien, qui prévoit un déficit public de 2,4% du PIB sur les trois prochaines années, 'paraît hors des clous' des règles européennes.
'C'est un budget qui aujourd'hui paraît hors des clous de nos règles qui sont communes', a déclaré le commissaire sur BFMTV et RMC, au lendemain de la décision du gouvernement italien de porter à 2,4% le déficit, contre 0,8% prévu par le précédent gouvernement de centre-gauche.
Dans sa première réaction après la décision de la coalition populiste au pouvoir en Italie d'accroître le déficit, M.
Moscovici, qui a qualifié 'd'explosive' la dette publique italienne qui se situe à environ 132% de son PIB, a assuré que les règles de la zone euro 'doivent être respectées'.
'Ces règles ont un objectif commun à l'Italie, à la France, à toute la zone euro.
Les marchés européens, et parmi le eux la bourse suisse, étaient sous pression vendredi à la mi-journée.
Les milieux financiers évoquent les turbulences en Italie, où le rendement des titres à taux fixes a une nouvelle fois pris l'ascenseur, et où la cotation de plusieurs actions bancaires a été momentanément suspendue.
Au terme d'un dur et long bras de fer avec le ministre modéré des finances, Giovanni Tria, qui plaidait pour un déficit à 1,6% pour éviter toute tension, le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) et la Ligue (extrême droite), au pouvoir à Rome, ont obtenu gain de cause.
Le déficit public atteindra 2,4% en 2019 -alors que le précédent gouvernement de centre-gauche visait 0,8% - et le même chiffre en 2020 et 2021.
Qualifié de 'raisonnable et courageux' par le chef du gouvernement Giuseppe Conte, le projet de budget fait en revanche grincer des dents à Bruxelles, alors que l'Italie ploie sous une dette de 2300 milliards d'euros.
Le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici a d'ores et déjà estimé qu'il paraissait 'hors des clous' des règles européennes.
La coalition populiste au pouvoir en Italie, en décidant d'un déficit à 2,4% du PIB sur les trois prochaines années, a provoqué vendredi l'irritation de Bruxelles et des tensions sur les marchés financiers.
Zone euro : À la fin du deuxième trimestre 2018, la dette publique de Maastricht s'établit à 2299,8Md€, en hausse de 5,2Md€ par rapport au trimestre précédent.
Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle diminue de 0,3point par rapport au premier trimestre 2018 et s'établit à 99,0%.
La dette publique nette augmente plus fortement ( 14,4Md€).
En juillet 2018, le chiffre d'affaires diminue dans l'industrie manufacturière (?0,3%) après une augmentation en juin ( 0,7%).
Il est stable dans l'ensemble de l'industrie (après 0,3% en juin), du fait d'une hausse dans les industries extractives, énergie, eau, déchets et dépollution.
Le chiffre d'affaires à l'exportation se replie nettement en juillet (?2,2% après 2,4% en juin).
Suisse : Le nombre de faillites d'entreprises en Suisse a progressé en comparaison annuelle.
Sur les huit premiers mois de l'année, plus de 4500 sociétés ont été confrontées à une telle situation, ce qui représente une hausse de 2% sur un an, indique vendredi le cabinet Bisnode.
Dans ce total, 3186 entreprises ont été déclarées insolvables ( 3%) et 1343 ( 2%) ont fermé leurs portes conformément à l'article 731b du code des obligations (carence d'organisation), précise le communiqué.
Du côté des régions, la Suisse orientale paie le plus lourd tribut, avec une augmentation de 13% des faillites, devant la Suisse du nord-ouest ( 6%).
En Suisse romande, Vaud et Valais ont enregistré un recul du nombre de faillites.
Le Jura ( 17%) et Neuchâtel ( 53%) figurent parmi les cantons les plus touchés par la hausse, à relativiser toutefois en chiffres absolus.
Alors que le nombre de faillites a progressé ces huit mois de l'année, les cantons de Vaud et du Valais enregistrent un recul des sociétés en difficultés.
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