En Europe, l'inflation dans la zone euro a été confirmée à 1,0% en rythme annuel en août. Aux Etats-Unis, les mises en chantiers ont augmenté plus qu'attendu le mois dernier pour atteindre leur plus haut niveau depuis 12 ans.
Rome réduit ses prévisions de croissance pour 2019 et 2020
Le gouvernement italien anticipe une croissance de 0,4% en 2020 après une hausse de 0,1% de son PIB en 2019, a-t-on appris mercredi de trois sources proches du dossier.
En avril dernier, le gouvernement prévoyait une croissance de 0,2% cette année suivie d'une expansion de 0,8% en 2020.
Les nouvelles prévisions, qui se fondent sur un scénario ne prévoyant aucun changement de politique budgétaire, serviront de cadre à l'élaboration du projet de budget 2020 qui doit être présenté le mois prochain à la Commission européenne.
La croissance belge limitée à 0,2% au troisième trimestre
Dans un contexte international chahuté marqué par la perspective d'un Brexit dur et la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, la croissance de l'activité économique devrait rester globalement constante en Belgique au troisième trimestre de cette année.
C'est ce qui ressort de la dernière enquête de la Banque nationale de Belgique (BNB): la progression du PIB devrait, en effet, se maintenir à 0,2% au troisième trimestre (en glissement annuel).
Ce chiffre de 0,2% est équivalent au taux de croissance de la zone euro dans son ensemble.
La faible expansion de l'activité économique en Belgique au deuxième trimestre -avec là aussi une croissance du PIB de 0,2% - avait été soutenue par les contributions positives de la consommation privée et publique, des investissements publics et des entreprises, ainsi que des exportations nettes.
En revanche, la BNB note sur les investissements dans l'immobilier résidentiel ont reculé sur cette période.
La politique monétaire ne peut pas tout, dit Villeroy de la BCE
Les politiques non conventionnelles menées par les banques centrales sont efficaces mais ne peuvent à elles seules résoudre tous les problèmes qui relèvent des dirigeants politiques, a déclaré mercredi François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France et membre du conseil des gouverneurs de la banque centrale européenne (BCE).
'Disons juste que nous avons un objectif central – la stabilité des prix – et un instrument principal pour y parvenir – le taux d'intérêt de court terme', a-t-il expliqué dans un discours prononcé à Paris à l'occasion de la Leçon inaugurale de l’École des Affaires internationales.
'Mais depuis dix ans, et la grande crise financière, nous recourons à de nouveaux instruments : l'assouplissement quantitatif (le 'QE'), la 'forward guidance' et même les taux négatifs.
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