Des possibles récessions dans beaucoup de pays cette année. Une réponse coordonnée des banques centrales et des gouvernements nécessaire.
La croissance tomberait à 4,9% en Chine et 0,8% en zone euro en 2020.
La dissémination du coronavirus va brutalement freiner l'économie mondiale dont la croissance ne devrait pas dépasser 2,4% cette année dans le meilleur des cas, a averti lundi l'OCDE, tandis que le G7 et l'Eurogroupe se mobilisent.
L'organisation internationale a prévenu que le monde pourrait même connaître une récession lors du premier trimestre.
En novembre, l'OCDE estimait encore à 2,9% la hausse du produit intérieur brut (PIB) mondial cette année, un niveau qui était déjà le plus faible depuis la crise financière de 2008-2009.
A cause du coronavirus, récession probable en 2020 en Italie
Le spectre de la récession plane sur l'Italie en 2020 en raison de l'impact du coronavirus, après une année 2019 déjà marquée par une faible performance économique.
'Pour l'Italie, dans le meilleur scénario, nous prévoyons une croissance nulle (en 2020).
Avec un premier trimestre négatif, suivi d'une lente récupération', a déclaré lundi la chef économiste de l'OCDE, Laurence Boone.
Le déficit budgétaire de l'Italie est le plus faible depuis 2007
Le déficit budgétaire de l'Italie s'est réduit à 1,6 % du PIB en 2019, le plus faible depuis 2007, soit environ la moitié du plafond de 3 % fixé par l'UE et en dessous de l'objectif de 2,2 % fixé par le gouvernement.
Pour 2020, l'objectif officiel est un déficit de 2,2 % du PIB, mais une augmentation plus importante est maintenant attendue car les autorités italiennes ont augmenté les dépenses pour soutenir l'économie suite à l'épidémie de coronavirus.
La croissance annuelle du PIB italien ralentit pour atteindre son niveau le plus bas depuis cinq ans
L'économie italienne a connu une croissance de 0,3 % en 2019, après une expansion de 0,8 % en 2018 et par rapport à la dernière prévision officielle du gouvernement de 0,1 %.
Il s'agit du taux de croissance le plus faible depuis 2014.
Au quatrième trimestre, l'économie a stagné, la consommation des ménages et les dépenses publiques étant restées stables, tandis que la contribution positive des investissements a été compensée par les variations de stocks.
Pour 2020, la croissance du PIB devrait être de 0,6 %, mais de nombreux analystes prévoient une contraction car une épidémie de coronavirus qui a éclaté dans le nord de l'Italie a fortement perturbé l'activité.
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