L'Union européenne va mettre en place un fond de 37 milliards d'euros dans le cadre des mesures visant à limiter l'impact de la pandémie de coronavirus sur les économies des pays membres, a déclaré vendredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

L'UE dévoile son initiative pour lutter contre le coronavirus
L'Union européenne est prête à déclencher une clause de crise dans les règles budgétaires, permettant une relance budgétaire, et mettra en place une initiative d'investissement de 37 milliards d'euros dans le cadre d'un ensemble de mesures visant à soutenir l'économie frappée par la crise du coronavirus, a déclaré vendredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Les dirigeants de l'Union européenne garantiront également 8 milliards d'euros de prêts à 100 000 entreprises dans les secteurs du tourisme, du commerce de détail, des transports et d'autres secteurs en difficulté.
L'Union européenne doit être déterminée, coordonnée et unie, a-t-elle ajouté.
Coronavirus, la bce et lagarde sous le feu des critiques
la banque centrale européenne pourrait s'éloigner temporairement de ses clés de répartition pour assurer la transmission de sa politique monétaire dans toute la zone euro, a déclaré vendredi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, qui est également membre du conseil des gouverneurs de la BCE.
Un réponse ambitieuse mais rendue inaudible par une communication maladroite: loin d'apaiser la panique financière face au coronavirus, la banque centrale européenne a déclenché jeudi un feu de critiques, qui visent directement sa nouvelle présidente.
Pour son premier grand test à la tête de la BCE, Christine Lagarde a déjoué les attentes: d'abord en dégainant un arsenal technique, destiné à maintenir banques et entreprises à flot pour éviter une vague de défaillances, plutôt qu'en décrétant une baisse de taux dont l'intérêt aurait surtout été symbolique.
Ensuite par un ton ferme voire abrupt, renvoyant aux Etats l'essentiel de la réponse sanitaire et économique à cette crise, quand son prédécesseur Mario Draghi avait habitué les marchés à beaucoup attendre des banques centrales.
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