Zone euro : Le chef de la banque centrale européenne, Mario Draghi, s'est déclaré optimiste mercredi quant au fait que l'impact du Brexit serait limité sur l'économie de la zone euro, malgré les effets d'entraînement des pays très exposés.

Interrogé sur l'impact de Brexit sur la zone euro, Draghi a déclaré : "Les implications du Brexit sur l'économie réelle, si l'on prend les chiffres agrégés, on ne s'attend pas à un impact important, étant donné la taille relative des deux zones".
Mais il a noté que certains pays sont "particulièrement exposés" à l'économie britannique et qu'il pourrait y avoir de graves conséquences qui ne manqueront pas de "se répercuter sur le reste du continent".
Mr Draghi a déclaré que les conséquences sur l'économie de l'Europe dépendraient évidemment de la question de savoir "s'il s'agit d'un Brexit difficile et désordonné" ou "bien géré et avec une période de transition adéquate".
Brexit : le FMI se félicite que l'UE ait évité le no deal
Christine Lagarde la présidente du Fonds monétaire international approuve la décision de reporter le Brexit au 31 octobre.
Le Groupe bénéficie d'un solide carnet de commandes, ne comprenant que les commandes fermes, qui s'élève à 839 ME.
Le report de six mois de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne évite 'l'issue terrible' d'un divorce sans accord qui aurait encore aggravé les difficultés d'une économie mondiale en voie de ralentissement, a affirmé jeudi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).
Pour autant, cet arrangement va prolonger les incertitudes et ne résoudra pas les problèmes entre Londres et l'UE, a souligné Christine Lagarde lors d'une conférence de presse à Washington à l'occasion des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale.
Les chefs d'Etat et de gouvernement européens ont convenu dans la nuit de mercredi à jeudi de reporter au 31 octobre la date du Brexit, mais sans livrer de certitudes sur ses modalités ni même sur une date précise.
Etats-Unis : Les prix à la production aux Etats-Unis augmentent le plus en 5 mois
Les prix à la production pour la demande finale aux États-Unis ont grimpé de 0,6 pour cent par rapport au mois précédent en mars 2019, après un gain de 0,1 pour cent en février et dépassant facilement les attentes du marché de 0,3 pour cent.
Il s'agit de la plus forte hausse depuis octobre dernier, les prix des biens ayant bondi de 1 %, la plus forte depuis mai 2015, sous l'effet d'une hausse de 5,6 % des coûts énergétiques.
En outre, les prix des services ont augmenté de 0,3 %, une augmentation de 1,1 % du coût des services commerciaux ayant suffi à compenser une baisse de 0,8 % des prix des services de transport et d'entreposage.
L'indice de référence, qui exclut les aliments et l'énergie, a augmenté de 0,3 % par rapport au mois précédent, après un gain de 0,1 % en février et un consensus de 0,2 %.
Sur une base annuelle, les prix à la production ont augmenté de 2,2 % et l'indice de référence a progressé de 2,4 %.
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