La Banque de France estime que la croissance devrait s'établir à 0,3% au premier trimestre 2020. En effet, la croissance de l'économie française devrait s'établir à 0,3% au premier trimestre, selon la première estimation réalisée par la Banque de France dans le cadre de son enquête mensuelle de conjoncture à fin janvier.
Cette enquête publiée lundi fait en outre état d'une stabilité de l'indicateur du climat des affaires dans l'industrie à 96.
Dans les services, l'indicateur du climat des affaires a légèrement progressé le mois dernier pour s'établir à 98, en hausse d'un point par rapport à décembre.
Les prix à la production en Chine ont légèrement progressé en janvier, pour la première fois depuis mai 2019, montrent les statistiques officielles publiées lundi, même si la fermeture prolongée des entreprises à cause de l'épidémie de coronavirus signifie que cet élan ne devrait pas durer.
L'indice des prix à la production (PPI) a progressé le mois dernier de 0,1% en rythme annuel, une hausse conforme au consensus, après un déclin de 0,5% en décembre.
Le taux d'inflation en Chine est le plus élevé depuis plus de 8 ans
Le taux d'inflation annuel de la Chine a bondi à 5,4 % en janvier 2020, contre 4,5 % en décembre, ce qui est supérieur au consensus du marché de 4,9 %.
Il s'agit du taux d'inflation le plus élevé depuis octobre 2011 en raison de la hausse du prix du porc, d'une demande plus forte pendant les vacances du Nouvel An lunaire et de l'épidémie de coronavirus en cours.
Les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 20,6 % en glissement annuel, soit la plus forte hausse depuis avril 2008, le prix du porc ayant augmenté pour le onzième mois consécutif et à un rythme plus soutenu (116 % contre 97 % en décembre).
Les prix du porc ont augmenté au cours de l'année dernière dans le contexte d'une épidémie prolongée de peste porcine africaine et en janvier 2020, plusieurs blocages et restrictions de transport dus à l'épidémie de coronavirus ont pesé encore plus sur le prix du porc.
L'inflation des prix des produits non alimentaires est passée de 1,3 % en décembre à 1,6 %.
Les principales pressions à la hausse proviennent des vêtements (0,6 % contre 0,8 %), des loyers, du carburant (0,5 % contre 0,5 %), des articles ménagers (0,2 % contre 0,4 %), des transports et communications (0,9 % contre -0,7 %), de l'éducation, de la culture (2,2 % contre 1,8 %), des soins de santé (2,3 % contre 2,1 %) et des autres biens et services (4,8 % contre 4,4 %).
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